POLITIQUEPS: Harlem Désir en quête d'avenir

PS: Harlem Désir en quête d'avenir

POLITIQUELors du 76e Congrès à Toulouse, le nouveau Premier secrétaire doit impulser les lignes d'un PS au pouvoir...
Matthieu Goar

Matthieu Goar

Certains parlent déjà d’un Premier secrétaire sous tutelle. Elu par environ 72% des militants qui se sont déplacés pour voter, Harlem Désir doit trouver sa place entre les différents bastions de pouvoir de la majorité dès ce week-end lors du congrès de Toulouse. Porté par des ministres influents à la tête de Solférino (Le Foll, Peillon, Moscovici, Valls), que veut-il faire du PS? Un parti godillot ou un laboratoire d’idées qui pousse l’exécutif? «Sa légitimité, il la construira dans les messages politiques qu’il arrivera à faire passer dans l’opinion mais aussi dans la vision du parti qu’il proposera lors du congrès. Tout le monde veut savoir ce qu’il veut», lâche Karine Berger, future porte-parole adjointe du PS.
72% des militants qui se sont déplacés pour voter,
Certains parlent déjà d’un Premier secrétaire sous tutelle. Elu par environ 72% des militants qui se sont déplacés pour voter, Harlem Désir doit trouver sa place entre les différents bastions de pouvoir de la majorité dès ce week-end lors du congrès de Toulouse. Porté par des ministres influents à la tête de Solférino (Le Foll, Peillon, Moscovici, Valls), que veut-il faire du PS? Un parti godillot ou un laboratoire d’idées qui pousse l’exécutif? «Sa légitimité, il la construira dans les messages politiques qu’il arrivera à faire passer dans l’opinion mais aussi dans la vision du parti qu’il proposera lors du congrès. Tout le monde veut savoir ce qu’il veut», lâche Karine Berger, future porte-parole adjointe du PS.
Toulouse
Certains parlent déjà d’un Premier secrétaire sous tutelle. Elu par environ 72% des militants qui se sont déplacés pour voter, Harlem Désir doit trouver sa place entre les différents bastions de pouvoir de la majorité dès ce week-end lors du congrès de Toulouse. Porté par des ministres influents à la tête de Solférino (Le Foll, Peillon, Moscovici, Valls), que veut-il faire du PS? Un parti godillot ou un laboratoire d’idées qui pousse l’exécutif? «Sa légitimité, il la construira dans les messages politiques qu’il arrivera à faire passer dans l’opinion mais aussi dans la vision du parti qu’il proposera lors du congrès. Tout le monde veut savoir ce qu’il veut», lâche Karine Berger, future porte-parole adjointe du PS.
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Certains parlent déjà d’un Premier secrétaire sous tutelle. Elu par environ 72% des militants qui se sont déplacés pour voter, Harlem Désir doit trouver sa place entre les différents bastions de pouvoir de la majorité dès ce week-end lors du congrès de Toulouse. Porté par des ministres influents à la tête de Solférino (Le Foll, Peillon, Moscovici, Valls), que veut-il faire du PS? Un parti godillot ou un laboratoire d’idées qui pousse l’exécutif? «Sa légitimité, il la construira dans les messages politiques qu’il arrivera à faire passer dans l’opinion mais aussi dans la vision du parti qu’il proposera lors du congrès. Tout le monde veut savoir ce qu’il veut», lâche Karine Berger, future porte-parole adjointe du PS.
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Un encombrant numéro 2
Le nouveau Premier secrétaire prendra la parole dimanche en clôture de ce 76e congrès. Pendant trois jours, il écoutera Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Jean-Marc Ayrault s'exprimer devant les militants. Mais il sera sans doute aussi très attentif au discours d’adieu de Martine Aubry, qui aurait préféré comme successeur Jean-Christophe Cambadélis. Histoire de contenter les aubrystes, les dirigeants socialistes ont collé à Harlem Désir un numéro 2 très influent: Guillaume Bachelay, ancienne plume assassine de Laurent Fabius et proche de l’ancienne patronne du PS. «Il y a des gens qui ont le sentiment que Harlem sera sous tutelle. D’autres disent qu’il l’est déjà. Lui a tout intérêt à ce que le parti soit autonome et prenne des positions fortes. Ce n'est pas parce que l'on est au gouvernement que l'on doit être atones», pense Emmanuel Maurel, tête de liste de la motion 3 qui a recueilli près de 28% des suffrages face à Désir. «Pour ma part, je pense qu’il peut s’émanciper. Il est premier secrétaire, la balle est dans son camp», conclut ce représentant de l’aile gauche du PS.
Manuel Valls
Le nouveau Premier secrétaire prendra la parole dimanche en clôture de ce 76e congrès. Pendant trois jours, il écoutera Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Jean-Marc Ayrault s'exprimer devant les militants. Mais il sera sans doute aussi très attentif au discours d’adieu de Martine Aubry, qui aurait préféré comme successeur Jean-Christophe Cambadélis. Histoire de contenter les aubrystes, les dirigeants socialistes ont collé à Harlem Désir un numéro 2 très influent: Guillaume Bachelay, ancienne plume assassine de Laurent Fabius et proche de l’ancienne patronne du PS. «Il y a des gens qui ont le sentiment que Harlem sera sous tutelle. D’autres disent qu’il l’est déjà. Lui a tout intérêt à ce que le parti soit autonome et prenne des positions fortes. Ce n'est pas parce que l'on est au gouvernement que l'on doit être atones», pense Emmanuel Maurel, tête de liste de la motion 3 qui a recueilli près de 28% des suffrages face à Désir. «Pour ma part, je pense qu’il peut s’émanciper. Il est premier secrétaire, la balle est dans son camp», conclut ce représentant de l’aile gauche du PS.
Jean-Marc Ayrault
Le nouveau Premier secrétaire prendra la parole dimanche en clôture de ce 76e congrès. Pendant trois jours, il écoutera Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Jean-Marc Ayrault s'exprimer devant les militants. Mais il sera sans doute aussi très attentif au discours d’adieu de Martine Aubry, qui aurait préféré comme successeur Jean-Christophe Cambadélis. Histoire de contenter les aubrystes, les dirigeants socialistes ont collé à Harlem Désir un numéro 2 très influent: Guillaume Bachelay, ancienne plume assassine de Laurent Fabius et proche de l’ancienne patronne du PS. «Il y a des gens qui ont le sentiment que Harlem sera sous tutelle. D’autres disent qu’il l’est déjà. Lui a tout intérêt à ce que le parti soit autonome et prenne des positions fortes. Ce n'est pas parce que l'on est au gouvernement que l'on doit être atones», pense Emmanuel Maurel, tête de liste de la motion 3 qui a recueilli près de 28% des suffrages face à Désir. «Pour ma part, je pense qu’il peut s’émanciper. Il est premier secrétaire, la balle est dans son camp», conclut ce représentant de l’aile gauche du PS.
Martine Aubry
Le nouveau Premier secrétaire prendra la parole dimanche en clôture de ce 76e congrès. Pendant trois jours, il écoutera Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Jean-Marc Ayrault s'exprimer devant les militants. Mais il sera sans doute aussi très attentif au discours d’adieu de Martine Aubry, qui aurait préféré comme successeur Jean-Christophe Cambadélis. Histoire de contenter les aubrystes, les dirigeants socialistes ont collé à Harlem Désir un numéro 2 très influent: Guillaume Bachelay, ancienne plume assassine de Laurent Fabius et proche de l’ancienne patronne du PS. «Il y a des gens qui ont le sentiment que Harlem sera sous tutelle. D’autres disent qu’il l’est déjà. Lui a tout intérêt à ce que le parti soit autonome et prenne des positions fortes. Ce n'est pas parce que l'on est au gouvernement que l'on doit être atones», pense Emmanuel Maurel, tête de liste de la motion 3 qui a recueilli près de 28% des suffrages face à Désir. «Pour ma part, je pense qu’il peut s’émanciper. Il est premier secrétaire, la balle est dans son camp», conclut ce représentant de l’aile gauche du PS.
Laurent Fabius
Le nouveau Premier secrétaire prendra la parole dimanche en clôture de ce 76e congrès. Pendant trois jours, il écoutera Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Jean-Marc Ayrault s'exprimer devant les militants. Mais il sera sans doute aussi très attentif au discours d’adieu de Martine Aubry, qui aurait préféré comme successeur Jean-Christophe Cambadélis. Histoire de contenter les aubrystes, les dirigeants socialistes ont collé à Harlem Désir un numéro 2 très influent: Guillaume Bachelay, ancienne plume assassine de Laurent Fabius et proche de l’ancienne patronne du PS. «Il y a des gens qui ont le sentiment que Harlem sera sous tutelle. D’autres disent qu’il l’est déjà. Lui a tout intérêt à ce que le parti soit autonome et prenne des positions fortes. Ce n'est pas parce que l'on est au gouvernement que l'on doit être atones», pense Emmanuel Maurel, tête de liste de la motion 3 qui a recueilli près de 28% des suffrages face à Désir. «Pour ma part, je pense qu’il peut s’émanciper. Il est premier secrétaire, la balle est dans son camp», conclut ce représentant de l’aile gauche du PS.
Retrouver l’esprit des primaires
Depuis quelques semaines, Harlem Désir, souvent consensuel (il a été une nouvelle fois désigné«langue de bois d’or» par un vote des journalistes lors des Universités d’été de la Rochelle) a commencé à prendre des positions détonantes. Par exemple en se prononçant pour la Procréation médicale assistée alors que Jean-Marc Ayrault s’était dit opposé à une telle idée ou encore en remettant en cause le dogme des 3% de déficit. «C’est parce qu’on écoutera les Français qu’on aidera le gouvernement à ne pas décrocher de la société», avait-il alors expliqué. «Il faut que le parti soit vivant, que l’on revienne à l’esprit des primaires», glisse un élu PS alors que ce congrès a été verrouillé par Ayrault et Aubry qui ont imposé à tous les ténors PS de se réunir sur la même motion.
Jean-Marc Ayrault
Depuis quelques semaines, Harlem Désir, souvent consensuel (il a été une nouvelle fois désigné«langue de bois d’or» par un vote des journalistes lors des Universités d’été de la Rochelle) a commencé à prendre des positions détonantes. Par exemple en se prononçant pour la Procréation médicale assistée alors que Jean-Marc Ayrault s’était dit opposé à une telle idée ou encore en remettant en cause le dogme des 3% de déficit. «C’est parce qu’on écoutera les Français qu’on aidera le gouvernement à ne pas décrocher de la société», avait-il alors expliqué. «Il faut que le parti soit vivant, que l’on revienne à l’esprit des primaires», glisse un élu PS alors que ce congrès a été verrouillé par Ayrault et Aubry qui ont imposé à tous les ténors PS de se réunir sur la même motion.
«C’est parce qu’on écoutera les Français qu’on aidera le gouvernement
Depuis quelques semaines, Harlem Désir, souvent consensuel (il a été une nouvelle fois désigné«langue de bois d’or» par un vote des journalistes lors des Universités d’été de la Rochelle) a commencé à prendre des positions détonantes. Par exemple en se prononçant pour la Procréation médicale assistée alors que Jean-Marc Ayrault s’était dit opposé à une telle idée ou encore en remettant en cause le dogme des 3% de déficit. «C’est parce qu’on écoutera les Français qu’on aidera le gouvernement à ne pas décrocher de la société», avait-il alors expliqué. «Il faut que le parti soit vivant, que l’on revienne à l’esprit des primaires», glisse un élu PS alors que ce congrès a été verrouillé par Ayrault et Aubry qui ont imposé à tous les ténors PS de se réunir sur la même motion.
Attendu, Désir devra donc remettre le parti au travail, naviguer entre les courants et satisfaire les militants qui attendent la concrétisation du non-cumul des mandats. «Il peut surprendre. Il a fait plutôt un bon intérim pendant les primaires en se positionnant de façon assez dure sur certains sujets et cela n’avait d’ailleurs pas fait plaisir à Aubry», se souvient Karine Berger. Reste à savoir si l’exécutif laissera Désir s’émanciper.