Entre les jeunes, l’IA et l’environnement, une relation qui s’annonce compliquée
exclu•20 Minutes et OpinionWay ont dévoilé, le 11 octobre, les résultats de deux études menées auprès de leur panel MoiJeuneRomain Gouloumes
La marche du progrès en a décidé ainsi : les jeunes d’aujourd’hui et de demain grandiront, travailleront, bref vivront au côté de l’IA. Mais qu’en disent les premiers intéressés ? 20 Minutes et l’institut de sondage OpinionWay ont entrepris de le savoir en menant deux enquêtes, une première sur la relation qui commence à se nouer entre les jeunes et l’intelligence artificielle, une seconde sur leur perception de l’impact (33 % seulement s’estiment informés de l’impact environnemental de l’IA) d’une technologie aussi pratique pour boucler ses devoirs en deux-deux, tromper l’ennui, ou augmenter sa productivité. Nous vous en dévoilons les résultats dans cet épisode hors-série de notre fiction sonore « Chat G Planté : le prix de l’IA ».
Écouter notre fiction« Au moins l’IA ne vous laisse jamais tomber »
Qu’est-ce qui en ressort, rapidement ? D’abord, qu’on n’est pas tombé de notre chaise en apprenant que les 18-30 ans sont plutôt de gros utilisateurs de l’IA (80 % y ont déjà eu recours, 50 % l’utilisent régulièrement). Mais dès que le questionnaire commence à creuser le regard des jeunes de France et de Navarre sur ChatGPT et compagnie, là, il y a du grain à moudre. Menace pour les uns, outil pour les autres, il y en a même pour voir dans l’algorithme conversationnel un ami potentiel (et plus si affinités). Ils sont plus d’un sur trois à estimer (35 %) que les avatars pourraient devenir un des principaux outils pour lutter contre l’isolement, la solitude et 30 % sont également d’accord avec l’affirmation « Au moins, les IA conversationnelles ne nous laissent jamais tomber contrairement aux humains ». En tout cas, nous, on ne laissera pas tomber le sujet. Bonne écoute !
À lire aussi