« Minute Papillon ! » : Opération « Dry January », quel est votre bilan ?
podcast•Réécoutez notre reportage et les explications de Catherine Delorme, vice-présidente de la Fédération Addiction, à propos du défi d’un janvier sans alcoolA.-L.B avec Jeanne Cerin, podcast Jeanne Cerin
Participants, participantes de l’opération de janvier sans alcool « Dry January », comment avez-vous vécu le défi ? Vous êtes-vous abstenu de boire de l’alcool ? Était-ce difficile ? Alors que le mois de janvier se termine, l’heure est bientôt au bilan.
A cette occasion, « Minute Papillon ! », le podcast de la rédaction de 20 Minutes, vous propose de réécouter celles et ceux qui ont tenté l’expérience en 2023. Mais aussi les explications de Catherine Delorme, vice-présidente de la Fédération Addiction, un réseau d’associations sur l’addictologie.
Dynamique de groupe pour relever le défi
Parmi les témoins, Baptiste, étudiant de 23 ans, souligne la pression sociale en soirée avec ses amis et dans les bars. « Un serveur en particulier m’a fait une réflexion : “Tiens, encore un qui fait le « Dry January »”, et je me suis dit : “si même eux se mettent à cette pression sociale, je comprends qu’il puisse y avoir des ravages avec l’alcool”. » Le jeune homme revient sur les bienfaits de l’arrêt de l’alcool sur sa santé, notamment sur sa fatigue.
Des bénéfices relevés, au Royaume-Uni, par une enquête de l’université de Sussex en 2018. Elle souligne que 71 % des participants du « Dry January » dorment mieux, 67 % estiment avoir plus d’énergie, et 57 % observent une meilleure concentration.
L’apéro, « socialement inscrit dans notre société »
Selon Catherine Delorme, du réseau Fédération Addiction, les effets de l’abstinence sont visibles rapidement, en l’espace d’un mois. « C’est intéressant, il y a déjà des signes gratifiants, ce qui renforce la dynamique des participants pour continuer le challenge », souligne-t-elle dans ce podcast.
Selon la dirigeante associative, le défi « Dry January » permet avant tout de vivre une expérience sociale. Le fait de renoncer à l’alcool peut être un moyen pour observer à quel point il est « socialement inscrit dans notre société », avec le culte de l’apéritif
Du gingembre au goulot
L’apéro, moment de convivialité durant lequel, a remarqué 20 Minutes, la « ginger beer », gagne peu à peu les tables. Les ventes de cette boisson sans alcool, parfumée au gingembre, ont plus que doublé en deux ans en France, passant de 5 à 12 millions d’euros, selon le cabinet Nielsen.
L’intérêt des Français pour ce défi populaire au Royaume-Uni semble progressif dans notre pays. Selon un sondage réalisé par l’Ifop en décembre 2022, environ tiers des sondés envisageait de relever le défi.
Et vous, un défi d’un mois sans alcool, cela vous tente ? Ou pas ? Pour quelles raisons ? Dites-le nous dans la partie commentaires de cet article. Et bonne écoute de ce podcast, dans le lecteur ci-dessus et sur votre appli d’écoute préférée.