Stupéfiant ! Rien que pour le trafic de cannabis, le marché français générerait 4,5 milliards d’euros par an, selon une note du Conseil d’analyse économique de 2019. Un secteur illicite foisonnant qui, comme toute activité, crée son jargon en empruntant à plusieurs langues et argots.

Alexandre Vella, journaliste de 20 Minutes à Marseille, s’est penché sur ce vocabulaire en perpétuelle évolution, qui vise à se faire comprendre de ses pairs et exclure les autres, en premier lieu la police et la justice. Ces mots servent à « brouiller les pistes » en cas d’écoutes, mais aussi à les rendre inexploitables au moment des procès, selon le sociolinguiste marseillais Médéric Gascquet-Cyrus.

Dans cet épisode du podcast « Minute Papillon ! », le podcast de la rédaction de 20 Minutes, Alexandre Vella détaille plusieurs mots et expressions liés au secteur, utilisés tant par les trafiquants que par les policiers. Saurez-vous décrypter « livrer un four », « Wakanda » ou « Fantasia » ? Pourquoi la « guitare », que le rappeur SCH évoque dans le tube Bande organisée, n’a rien à voir, dans le narcotrafic, avec l’instrument de musique ? Toutes les réponses de notre journaliste qui vous ouvre le Larousse de la rue dans cet épisode… Pour lire l’article d’Alexandre Vella, c’est aussi par là. Bonne écoute de « Minute Papillon ! »