Pourquoi un « éloge des petites bites » ?

« Tout Sexplique » : Pourquoi faire l'« éloge des petites bites » ?

PODCASTOctavie Delvaux, autrice érotique, qui souhaite mettre à bas « la dictature viriliste », est l’invitée de cet épisode de « Tout Sexplique »
Anne-Laëtitia Béraud

Anne-Laëtitia Béraud

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Et pour mieux rémunérer 20 Minutes, n’hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour un jour uniquement, via notre bouton« J’accepte pour aujourd’hui » dans le bandeau ci-dessous.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Pourquoi Octavie Delvaux, autrice et éditrice érotique, publie un Eloge des petites bites, sous-titré Pour en finir avec la dictature viriliste, aux éditions La Musardine ?

Si l’observatrice des sexualités remarque la libération de la parole féminine et la condamnation des abus misogynes, la question de la taille du pénis agite toujours une partie de la société, de la cour de récré aux courriels « enlarge your penis », en passant par les réseaux sociaux mondiaux.

Lire ce podcast

En mêlant témoignages d’hommes plus ou moins membrés, de femmes qui les ont côtoyés, d’urologues et de psychanalystes, Octavie Delvaux affirme : plus l’appendice est petit, plus la recherche du plaisir partagé, de la relation à l’autre et de l’originalité seront au rendez-vous… Elle plaide par ailleurs pour que les sexualités partagées ne se résument pas à une relation phallo centrée, puisqu’on peut très bien vivre une sexualité sans pénétration.

« Redonner leurs lettres de noblesse aux petites bites »

Octavie Delvaux estime dans son ouvrage que « la vision du sexe est binaire. D’un côté une forme de vénération pour les gros phallus, lesquels offriraient le seul gage de virilité et d’une sexualité épanouie, et de l’autre les petites bites, taboues et pour cause : c’est un sujet de honte et de tracas, (…) un boulet au pied ». Or, selon les femmes interrogées par l’autrice, « c’est un boulet au pied qu’il n’est pas justifié de traîner ! ». Voilà pourquoi l’autrice a décidé « de redonner leurs lettres de noblesse aux petites bites, de redorer leur blason, car autant que les grosses, elles ont voix au chapitre, et même beaucoup plus qu’on l’imagine ».

Pour quelles raisons ? Pour répondre, Octavie Delvaux est l’invitée du rendez-vous hebdomadaire « Tout Sexplique », que vous pouvez retrouver sur 20minutes.fr, mais aussi sur toutes les plateformes de podcast, comme Apple et Spotify. Bonne écoute !

Et si vous souhaitez lire la transcription de ce podcast, c'est par ici.