« Minute Papillon ! » : Après le séisme, le Maroc tente de se projeter
PODCAST•Notre envoyé spécial au Maroc Mikaël Libert a passé quatre jours dans les régions montagneuses du Haut Atlas avec une ONG venue secourir et aider les populations locales. Il nous raconte son reportage dans ce podcastJeanne Cerin
Ça s’est passé aux alentours de 23 heures, heure locale. La nuit est tombée le 8 septembre dernier, lorsqu’un séisme de magnitude 7 frappe le Maroc. L’épicentre de la secousse se situe dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville Marrakech. Il s’agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour.
Selon le dernier bilan officiel, la catastrophe a fait près de 3.000 morts et plus de 5.600 blessés. Mais difficile de connaître le nombre exact de victimes à l’heure actuelle. Certaines régions touchées vivent encore entourées de décombres, notamment dans le Haut Atlas, zone montagneuse au sud de Marrakech où le séisme a été particulièrement violent.
C’est là-bas que notre envoyé spécial Mikaël Libert s’est rendu une semaine après le drame pour constater la situation sur place des villages et des habitants. Dans ce podcast, il nous raconte son arrivée à Agadir, de nuit, et sa découverte des ruines au petit matin. Nous revenons sur le travail du Groupe de secours catastrophe français (GSCF), seule ONG française présente sur place, et que Mikaël Libert a pu accompagner.
NOTRE DOSSIER SUR LE SEISME AU MAROCDe ses conditions de reportage - bande passante limitée, repas chez l’habitant et nuits dans des tentes de secours - jusqu’à l’arbitrage de ses sujets, Mikaël Libert rend compte de la réalité du métier de journaliste, envoyé spécial sur un terrain meurtri.
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