Douleurs, odeurs... Que se passe-t-il quand le pénis a un coup de mou ?
PODCAST•Aujourd'hui dans notre podcast « Tout Sexplique », entretien avec le médecin Michel Lenois à propos des infections et maladies affectant le pénisAnne-Laëtitia Béraud
Bienvenue dans notre podcast « Minute Papillon ! » et notre rendez-vous du vendredi « Tout Sexplique ». Dans ce nouvel épisode, on évoque le « sucre d’orge », l'« anguille de calcif », le « robinet d’amour »… Oui, le pénis.
Petit ou grand, virant à gauche ou à droite, à la fois fort et fragile, votre sexe connaît une vie plutôt folle. Parfois survient la douleur, une couleur bizarre, un écoulement. Que se passe-t-il ? On échange sur les infections et maladies du pénis avec le médecin Michel Lenois, qui a publié Le zizi, vous saurez tout sur cet organe mal connu ! ( Mango, 16,95 euros).
Un ouvrage sur le sexe bien loin du manuel de pathologie, dans lequel l’on découvre, notamment, des anecdotes sur les verges du monde, les raisons de garder son « cigare à moustache » loin du soleil… Ou découvrir les habits du pénis, comme le « willy warmer », un étui tricoté à enfiler sous un kilt.
Quelles sont les infections les plus communes ?
Dans cet épisode, Michel Lenois évoque les urétrites, quand l’urètre, le conduit qui sert à évacuer l’urine et le sperme, est infecté par des germes, en particulier des germes sexuellement transmissibles. Le médecin parle également des infections à gonocoques (la « chaude-pisse »), douloureuses à la miction, qui provoquent un écoulement. Puis il revient sur les infections à la bactérie chlamydia. Toutes ces infections peuvent être soignées, rappelle le docteur, insistant sur le traitement à donner à la partenaire qui peut être contaminée, sans symptômes visibles.
Soigner également la partenaire
Michel Lenois échange aussi sur l’herpès génital, douloureux, qui provoque des petites vésicules, et « qui peut être très invalidant ». « Le problème, ce sont les poussées qui se font par la suite », rappelle le docteur, puisque l’herpès ne peut s’éradiquer. La médaille de bronze des bobos du zizi revient aux mycoses, qui se caractérisent par « un enduit blanchâtre sur le gland ». Là encore, il faut traiter la partenaire qui peut être contaminée, sans symptômes visibles.
Le docteur souligne enfin l’importance du préservatif pour éviter les co-infections et maladies sexuellement transmissibles, comme le HIV.
Pour écouter le médecin Michel Lenois, c’est simple comme un clic dans le lecteur ci-dessus.