Vendée Globe : Comment « 20 Minutes » a loupé un départ de course
PODCAST•Dans « Minute Papillon ! », le journaliste de « 20 Minutes » David Phelippeau revient sur son reportage du départ 2016 du Vendée Globe, la grande course de voile en solitaireAnne-Laëtitia Béraud
Dans notre podcast Minute Papillon !, on se glisse aujourd’hui dans la poche d’un journaliste de 20 Minutes et on part découvrir les coulisses du métier.
Et l’une des bases de ce travail, c’est le reportage. Le reportage, c’est-à-dire aller sur le terrain, recueillir la parole, capter l’atmosphère, trier et vérifier l’info, la transmettre au plus grand nombre, de manière honnête.
Ce qu’on veut et ce qu’on peut
Parmi les nombreux reportages effectués, il y en a qui se passent bien… Et il y en a d’autres qui se passent mal. Non pas parce que le terrain est « difficile », mais parce qu’il y a des fois, c’est le corps qui dit « stop ». Par exemple, à cause d’un chocolat chaud d’apparence anodine qui va devenir votre pire cauchemar.
Dans cet épisode, on échange avec David Phelippeau, journaliste 20 Minutes à Nantes, envoyé pour couvrir le départ 2016 du Vendée Globe, la grande course de voile en solitaire. Le journaliste fait le récit d’un reportage en mer qui ne s’est pas déroulé comme prévu.
Sentiment de solitude
Vous y (re) découvrirez la loi des quatre « F » en mer (à savoir « froid, faim, fatigue et frousse ») qui peut vous pourrir une traversée. Tout comme le sentiment de solitude ressenti quand retentit le « top départ » d’une grande course et que l’on est le seul malade parmi une cinquantaine de confrères et consœurs.
Reste qu’un reportage raté peut (presque) laisser un bon souvenir. David Phelippeau est depuis retourné couvrir le départ de la grande course aux Sables-d’Olonne, en novembre 2020. Pour écouter notre journaliste, c’est simple comme un clic dans le lecteur ci-dessus.