Ils étaient quatorze à concourir. Quatorze arbres remarquables sélectionnés parmi 120 candidats pour le concours de l’arbre de l’année, organisé depuis 2011 par le magazine Terre Sauvage et l’office national des forêts. Après le vote du public du 8 novembre au 20 décembre, le jury s’est réuni jeudi pour la délibération finale. Avec trois gagnants dont le chêne de l’abbaye Saint-Maurice, situé à Clohars-Carnoët (Finistère), qui a décroché le prix du public. Âgé de 200 à 250 ans, ce majestueux chêne situé sur les bords de la Laïta impressionne par son tronc imposant de plus de quatre mètres de circonférence et « sa couronne étalée et tortueuse ».

Selon les organisateurs du concours, « les habitants aiment s’offrir une pause méditative sur le banc sculpté en forme de loutre, évoquant le passage régulier de cet animal la nuit au pied du chêne ». Pour l’arbre breton, l’aventure n’est pas terminée puisqu’il aura l’honneur de représenter la France au concours de l’arbre européen de l’année. En attendant la remise des prix le 19 mars au Parlement européen à Bruxelles, les votes en ligne seront ouverts du 3 au 24 février.

L’Aube et les Alpes-Maritimes aussi à l’honneur

Non moins remarquable, le chêne de l’ancien château, situé à Pont-sur-Seine (Aube), a été couronné du prix du jury. Selon la légende, ce chêne pédonculé de 250 ans aurait vu défiler à son pied de nombreuses personnalités dont le prince de Saxe, Jean Casimir-Perier, président de la République de 1894 à 1895, ou Letizia Ramolino, la mère de Napoléon 1er.

Vieux de plus de 300 ans, le chêne de la Reine Jeanne à Vence (Alpes-Maritimes) complète le palmarès en décrochant le coup de cœur du jury, séduit par « sa taille imposante et sa longévité ».