Ecologie : Des militants de Greenpeace montent à bord d’un navire pétrolier de Shell
PROTESTATION•Le navire abordé par les militants écologistes se dirigeait vers un gisement dans la mer du Nord. Il transportait une plateforme pour la production et le stockage de pétrole ou de gaz naturel extraits en mer20 Minutes avec agences
Ils ont brandi une bannière sur laquelle était écrit « Stop Drilling. Start Paying » (Arrêtez de forer. Commencez à payer). Mardi, des militants de Greenpeace sont montés à bord d’un navire pétrolier du géant des hydrocarbures Shell, a annoncé l’organisation environnementale.
Quatre militants ont approché l’installation de 51.000 tonnes depuis des bateaux pneumatiques avant d’accoster et de monter sur le navire. Celui-ci se trouvait alors juste au nord des îles Canaries, dans l’océan Atlantique, et se dirigeait vers un gisement dans la mer du Nord au large de l’Ecosse. Il transporte un FPSO, une unité flottante assurant notamment la production et le stockage de pétrole ou de gaz naturel extraits en mer.
« Occuper la plateforme pendant des jours »
« La protestation pacifique a pour but de souligner la destruction du climat à l’échelle mondiale commise par Shell et l’industrie des énergies fossiles plus largement, qui n’ont pas payé un centime pour les dommages qu’ils ont causés », a indiqué Greenpeace dans un communiqué qui précise que les quatre activistes occupaient « la cargaison du navire ». Ils « ont assez de ressources pour occuper la plateforme pendant des jours ». D’après un tweet de l’organisation, les militants se trouvaient toujours sur le navire ce mercredi.
La plateforme pourrait permettre à Shell de débloquer huit nouveaux puits d’extraction, de quoi produire jusqu’à « 45.000 barils de pétrole par jour », déplore Greenpeace. « Nous nous mobilisons aujourd’hui car quand Shell extrait des énergies fossiles, elle provoque une vague de morts, de destruction et de déplacement dans le monde entier », a indiqué Yeb Saño, un responsable de l’ONG cité dans le communiqué.
De son côté, rapporte le Guardian, le géant britanico-néerlandais a dénoncé une action « qui pose de réelles inquiétudes sur la sécurité, avec un certain nombre de personnes montant à bord d’un navire en mouvement dans des conditions difficiles ».
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