Comme une partie de ping-pong. Ce mardi, on a appris par voie de communiqué du ministère de la transition écologique et solidaire l’approbation du Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg (par Vinci), accompagné du prolongement (jusqu'en 2026) de la déclaration d’utilité publique. Un projet vivement contesté - même par Stéphane Bern.

Un jour plus tard, ce mercredi, le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a transmis un nouvel avis négatif (mais toujours consultatif) à propos des mesures environnementales compensatoires de l'infrastructure. Jugées insuffisantes à l’été 2017, elles le sont toujours, même si l’organisme remarque un certain nombre d’améliorations.

Des améliorations, encore insuffisantes

Pour la protection de la biodiversité, le CNPN remercie notamment le gestionnaire Arcos pour les nouvelles mesures de « restauration de boisements » ou de « création de mares » dans la forêt du Krittwald, comme pour la « réduction et compensation sur les habitats et l’espèce Grand hamster » ou encore sur la « transparence écologique des ouvrages ».

« « Il n’en demeure pas moins que l’objectif à atteindre dans toutes ces mesures reste l’absence de perte nette de biodiversité, voire tendre vers un gain. » »

En autres, le CNPN s’inquiète toujours des mesures « fragiles » pour le Grand hamster, et inexistantes pour les « autres groupes d’espèces protégées » qui risquent d’être impactées. Il demande aussi encore des précisions sur tous les espaces concernés par les mesures compensatoires. Comme pour l’impact sur plusieurs zones humides.