AnimauxLes seniors et leur animal de compagnie, une relation très fusionnelle

Les seniors et leur animal de compagnie, une relation très fusionnelle

AnimauxPour plus d’une personne âgée sur quatre, leur animal de compagnie est l’être vivant le plus important dans leur vie
L'étude d'OpinionWay pour Purina, révèle l'attachement des personnes âgées pour leur animal de compagnie (illustration).
L'étude d'OpinionWay pour Purina, révèle l'attachement des personnes âgées pour leur animal de compagnie (illustration). - A. Benayache
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Près des deux tiers des personnes âgées qui vivent avec un chien ou un chat estiment que leur animal a un impact positif sur leur santé mentale ou physique. L’étude a été publiée par OpinionWay pour Purina, une société spécialisée dans l’alimentation des animaux de compagnie, à quelques jours de la journée mondiale des animaux, le 4 octobre.

44 % des sondés déclarent parler plus régulièrement à leur animal qu’à leurs enfants ou petits-enfants. 30 % affirment même passer des journées entières sans parler à personne d’autre qu’à leur animal.

Les personnes âgées peuvent d’ailleurs nourrir un lien profond avec leur compagnon. Pour plus d’un senior sur quatre, il s’agit de l’être vivant le plus important dans leur vie. Les chiffres sont plus élevés encore pour les seniors sans enfant (47 %), et ceux vivant seuls (38 %). Un senior sur trois ayant un chien estime que la majorité de ses interactions sont obtenues grâce à celui-ci, lors de balades.

Neuf seniors sur dix veulent emmener leurs compagnons en maison de retraite

Parmi les Français de 65 ans et plus ayant un chien ou un chat, 44 % l’ont adopté une fois à la retraite ou à l’approche de la retraite. 86 % des seniors n’envisagent pas pouvoir s’en séparer, sauf par nécessité absolue.

Ils sont neuf sur dix à considérer qu’une séparation forcée serait amorale et préjudiciable pour leur santé mentale et physique. Ils sont donc logiquement aussi nombreux à souhaiter pouvoir emmener leur animal en maison de retraite, ce que la loi Bien vieillir, promulguée en avril dernier, garantit désormais, sous certaines conditions.