MASSACRE ?L’Australie réautorise l’abattage par hélicoptère de chevaux sauvages

En Australie, l’abattage par hélicoptère de milliers de chevaux sauvages réautorisé par les autorités

MASSACRE ?Avec cette mise à mort par tirs aériens, les autorités de Nouvelle-Galles du Sud veulent diviser le nombre de chevaux « brumbies » par six en quatre ans
L'Australie autorise la mise à mort de 16.000 chevaux sauvages par hélicoptère
Suzana Nevenkic

Suzana Nevenkic

L'essentiel

  • Les autorités de Nouvelles-Galles du sud vont abattre par hélicoptère près de 16.000 chevaux sauvages de type « Brumby ».
  • Les autorités les considèrent comme des « nuisibles » qui détruisent les écosystèmes locaux du parc national de Kosciuszko.
  • Une partie de l’opinion publique australienne s’élève contre cette mise à mort massive. Sur les réseaux sociaux, ils utilisent le hashtag #SavetheBrumbies.

Cette méthode n’avait pas été employée depuis vingt-trois ans. Les autorités locales de Nouvelles-Galles ont approuvé l’abattage depuis des hélicoptères de chevaux sauvages dans le parc national de Kosciuszko, en Australie. Les défenseurs de cette mesure estiment nécessaire la régulation des « brumbies », considérés comme « nuisibles ». Leurs opposants dénoncent un futur massacre contre une espèce faisant partie de « l’identité nationale » du pays.

Près de 19.000 chevaux sauvages de type « brumbies » vivent dans ce parc national situé dans le sud-est du pays. Les autorités de l’État de Nouvelle-Galles du Sud veulent désormais réduire ce nombre à 3.000 d’ici mi-2027. Soit une mise à mort de 16.000 équidés.

Les chevaux sauvages sont-ils des nuisibles ?

Si les agents du parc éliminent déjà des chevaux sauvages, au sol, avec des armes à feu ou avec des pièges, ces mesures ne seraient plus suffisantes. Les autorités considèrent les « brumbies » comme des animaux nuisibles car ils augmentent l’érosion du sol, détruisent la végétation en la broutant et en la piétinant et provoquent l’effondrement de terriers.

La méthode de l’abattage par hélicoptère a donc été réautorisée. Elle avait été brièvement utilisée en 2000 où plus de 600 chevaux sauvages avaient été abattus en trois jours. À l’époque, les autorités locales avaient fait marche arrière face à l’indignation publique.

Une nouvelle fois, des voix s’élèvent pour s’opposer à la mise à mort de ces animaux. Sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #SaveTheBrumbies, « Sauvez les Brumbies », des milliers d’Australiens prennent la parole pour les défendre. Leurs défenseurs expliquent, entre autres, que ces chevaux font partie de « l’identité nationale australienne » et rappellent leur histoire.

Regardez la vidéo complète en tête de cet article, pour connaître l’origine des « Brumbies » et voir cette technique d’abattage depuis des hélicoptères.