«Un nouveau mode d'organisation du transport urbain de marchandises»: l’objectif de Distripolis, filiale de la SNCF et de sa branche logistique Géodis, est de convoyer les marchandises jusqu’au dernier kilomètre afin de réduire l’impact environnemental du fret. Présentée lundi, la nouvelle filiale sera équipée de camions électriques et de tricycles qui seront organisés autour de huit bases logistiques dans Paris.

Réduction de 85% des émissions de CO2 d’ici à 2015

De 2011 à 2015, Distripolis va se déployer dans la capitale avant d’être étendu à d’autres grandes villes. A Paris, les trains arriveront en gare de Bercy et Montparnasse. Ce sont ensuite vingt véhicules électriques, appelés «Electron», qui prendront le relais pour amener les marchandises vers les bases «Blue» réparties dans la ville. Les petits colis et les palettes jusqu’à 200 kilos partiront ensuite sur des triporteurs à assistance électrique, tandis que les chargements plus lourds seront transportés par des camions peu polluants ou hybrides. A l’horizon 2015, Distripolis devrait fonctionner avec 75 Electron et 56 triporteurs.

Selon les calculs de Géodis, la «chaîne logistique écologique» Distripolis permettra de réduire les émissions de CO2 de 365 tonnes dès 2011, soit 18% par rapport à l’activité actuelle de Géodis dans Paris. D’ici à 2015, «l'impact environnemental sera nettement supérieur avec une réduction annuelle de 1.747 tonnes équivalent CO2, soit 85 % par rapport à la situation actuelle», table Géodis.