SELECTIONLe premier vol de l'avion solaire Solar Impulse au menu de la revue de presse de Néoplanète

Le premier vol de l'avion solaire Solar Impulse au menu de la revue de presse de Néoplanète

SELECTIONAu menu des bonnes nouvelles de Yolaine de la Bigne: le premier vol international réussi pour l’avion solaire Solar Impulse, la SNCF qui transforme les gares en «lieux de vie», des «médiaterres» qui apprennent aux familles les éco-gestes et les obsèques en mer, forme de funérailles très écologique...
Yolaine de la Bigne

Yolaine de la Bigne

Malgré l’actualité très forte de ces derniers jours, n’oublions pas une des grandes nouvelles écologiques de la semaine: le premier vol international de l’avion solaire. 487 Km entre la Suisse et Bruxelles parcourus de façon parfaite par cette libellule géante pourvue de 12.000 cellules solaires qui stockent l’électricité pour alimenter 4 moteurs. Une prouesse extraordinaire de l’explorateur, inventeur et psychiatre suisse Bertrand Piccard. Une première mondiale nous rappelle le Parisien Aujourd’hui en France et un immense espoir pour un secteur particulièrement polluant. Et oui les amis, nous pourrons sans doute continuer de voyager, mais sans polluer, en avion solaire. Cela permettra à l’industrie aéronautique de décoller de nouveau!

Et décidément, les transports évoluent: cette semaine encore, la SNCF nous annonce son grand objectif des années à venir: transformer les gares en des «lieux de vie». Crèches pour déposer bébé, épiceries pour faire ses courses, coiffeurs pour une petite beauté entre deux TGV et même, laboratoires d’analyses médicales pour une prise de sang qu’on n’a pas eu le temps de faire. Bien sûr, pour la SNCF, l’idée est d’augmenter son chiffre d’affaires, explique Métro. Mais pour les usagers, c’est une façon de se faciliter la vie sans avoir besoin de courir et de prendre sa voiture. D’où, économies de temps, de fatigue et de pollution!

Car, l’évolution de notre société passe aussi par ces petits gestes qui peuvent sembler anodins mais qui deviennent importants. C’est le travail des «médiaterres», ces jeunes qui font leur service civique en allant chez les familles aux revenus modestes pour leur apprendre les éco-gestes qui permettent de moins polluer et de faire des économies: faire couler moins d’eau pour abaisser la note, utiliser du vinaigre blanc ou du citron pour son ménage qui coûtent moins cher que les produits d’entretien, éteindre la lumière pour dépenser moins d’électricité etc. Le Monde nous explique que ces médiaterres ciblent les éco-gestes en fonction des familles, puis travaillent en 4 ou 5 séances en leur apportant des lampes à basse consommation ou des réducteurs de débit d’eau pour rendre les choses plus concrètes et plus faciles d’accès.

Enfin, notons cet étonnant article du journal de San Francisco, Mother Jones, repris dans Courrier International, à propos du cadavre de Ben Laden jeté à la mer. L’occasion d’un focus sur une nouvelle tendance: les obsèques en mer, une tradition des marins du 18ème siècle qui revient au goût du jour et trouve de plus en plus d’adeptes. Ainsi, la société New England Burials at Sea, dans le Massachussets, propose des linceuls en toile dans 7 coloris, lestés par des disques d’haltères. Le coût est faramineux, pas loin de 7.000 euros, mais c’est la forme de funérailles la plus écologique puisque tout se décompose d’une façon naturelle en quelques mois. Seuls, restent les haltères qui permettent de créer des récifs pour poissons. Eh oui l’ami, «c’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme!»


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