Le suspense est à son comble. Alors que les premières estimations prévoient l’arrivée du nuage de cendres du volcan islandais Grimsvoetn sur la France jeudi, le secrétaire d’Etat aux Transports, Thierry Mariani, a déclaré ce lundi matin sur Europe 1 qu’il était malgré tout «trop tôt» pour dire si cela entraînerait l’annulation de vols ou non.

«L’année dernière, c’était nouveau», a-t-il concédé, mais cette année, «on saura quoi faire», a-t-il rassuré, précisant que la décision serait prise selon «la qualité des cendres» qui auront le temps d’être analysées si le nuage atteint d’autres pays européens avant la France d’ici jeudi. «Si elles ne sont pas nocives, les avions pourront voler, si elles le sont, des vols seront annulés», a ajouté le secrétaire d’Etat.

Mais Thierry Mariani a affirmé que les autorités feraient en sorte de «ne pas abuser du principe de précaution», comme ils en avaient été accusés l’an passé par les voyagistes. Il a ainsi indiqué aux personnes ayant prévu un voyage dans les prochains jours qu’il était encore «trop tôt pour le reporter». «La météo est imprévisible, mais un plan B est quasiment prévu», a-t-il conclu.