La navette fluviale électrique prépare son arrivée dans les Calanques
ENVIRONNEMENT•En 2013 la compagnie CMC devrait faire visiter le futur Parc National avec une navette fluviale générant sa propre électricité grâce à une pile à combustible…Mickaël Bosredon
Après la voiture électrique, voici la navette fluviale électrique. Le groupe Transdev Cap Provence, la société Helion (filiale d’Areva) et le centre Arts et Métiers ParisTech d’Aix-en-Provence, viennent de s’associer à la compagnie de transports maritimes marseillaise Croisières Marseille Calanques (CMC) pour développer sur l’une des navettes touristiques de cette compagnie un système de motorisation à pile à combustible. Ce n’est pas une première, mais la particularité de ce projet est que la «pile va générer sa propre électricité» explique Bernard Cunier, directeur de Transdev Cap Provence. Le système s’affranchit ainsi des contraintes d’approvisionnement en oxygène et hydrogène pour nourrir la pile.
Comment? Grâce à un électrolyseur, qui génère et stocke les gaz à partir d’eau et d’électricité, et qui assurera la production électrique à partir de ces gaz via la pile à combustible. Le Green Calanques, puisque c’est ainsi qu’a été baptisée la navette de la CMC, est ainsi présentée comme le premier bateau «O% émission de gaz à effet de serre à naviguer dans les Calanques.»
Une année d'essais sans passagers
La CMC et Transdev espèrent surfer sur deux événements majeurs pour mettre en avant ce nouveau concept: l’opération «Marseille 2013» - la ville a été désignée capitale européenne de la Culture pour 2013 – et le futur classement du Parc des Calanques en Parc National. «Ce classement provoque un peu de remous, reconnaît Bernard Cunier. Il n’empêche, nous sommes bien obligés d’adopter une conduite responsable dans la logique du Parc National. Un bateau qui ne pollue pas et qui ne fait pas de bruit, cela va tout à fait dans ce sens.»
Seul récif à l’horizon: la réglementation, qui contraint fortement le transport de passagers dans un véhicule fonctionnant à l’hydrogène. «La réglementation devrait évoluer, assure Bernard Cunier. De toute façon, nous ne serons pas prêts avant 2013, puisque la pile n’équipera le bateau qu’à la fin de cette année, et que nous aurons encore besoin d’une année d’essais sans passagers.» Pendant ce temps, le bateau, qui fonctionne pour l’instant avec un moteur thermique, continuera ses huit allers-retours quotidiens dans les Calanques. Dans le courant de l’année 2013, il devrait être prêt à alterner entre les deux motorisations.
Comment? Grâce à un électrolyseur, qui génère et stocke les gaz à partir d’eau et d’électricité, et qui assurera la production électrique à partir de ces gaz via la pile à combustible. Le Green Calanques, puisque c’est ainsi qu’a été baptisée la navette de la CMC, est ainsi présentée comme le premier bateau «O% émission de gaz à effet de serre à naviguer dans les Calanques.»
Une année d'essais sans passagers
La CMC et Transdev espèrent surfer sur deux événements majeurs pour mettre en avant ce nouveau concept: l’opération «Marseille 2013» - la ville a été désignée capitale européenne de la Culture pour 2013 – et le futur classement du Parc des Calanques en Parc National. «Ce classement provoque un peu de remous, reconnaît Bernard Cunier. Il n’empêche, nous sommes bien obligés d’adopter une conduite responsable dans la logique du Parc National. Un bateau qui ne pollue pas et qui ne fait pas de bruit, cela va tout à fait dans ce sens.»
Seul récif à l’horizon: la réglementation, qui contraint fortement le transport de passagers dans un véhicule fonctionnant à l’hydrogène. «La réglementation devrait évoluer, assure Bernard Cunier. De toute façon, nous ne serons pas prêts avant 2013, puisque la pile n’équipera le bateau qu’à la fin de cette année, et que nous aurons encore besoin d’une année d’essais sans passagers.» Pendant ce temps, le bateau, qui fonctionne pour l’instant avec un moteur thermique, continuera ses huit allers-retours quotidiens dans les Calanques. Dans le courant de l’année 2013, il devrait être prêt à alterner entre les deux motorisations.
Comment? Grâce à un électrolyseur, qui génère et stocke les gaz à partir d’eau et d’électricité, et qui assurera la production électrique à partir de ces gaz via la pile à combustible. Le Green Calanques, puisque c’est ainsi qu’a été baptisée la navette de la CMC, est ainsi présentée comme le premier bateau «O% émission de gaz à effet de serre à naviguer dans les Calanques.»
Une année d'essais sans passagers
La CMC et Transdev espèrent surfer sur deux événements majeurs pour mettre en avant ce nouveau concept: l’opération «Marseille 2013» - la ville a été désignée capitale européenne de la Culture pour 2013 – et le futur classement du Parc des Calanques en Parc National. «Ce classement provoque un peu de remous, reconnaît Bernard Cunier. Il n’empêche, nous sommes bien obligés d’adopter une conduite responsable dans la logique du Parc National. Un bateau qui ne pollue pas et qui ne fait pas de bruit, cela va tout à fait dans ce sens.»
Seul récif à l’horizon: la réglementation, qui contraint fortement le transport de passagers dans un véhicule fonctionnant à l’hydrogène. «La réglementation devrait évoluer, assure Bernard Cunier. De toute façon, nous ne serons pas prêts avant 2013, puisque la pile n’équipera le bateau qu’à la fin de cette année, et que nous aurons encore besoin d’une année d’essais sans passagers.» Pendant ce temps, le bateau, qui fonctionne pour l’instant avec un moteur thermique, continuera ses huit allers-retours quotidiens dans les Calanques. Dans le courant de l’année 2013, il devrait être prêt à alterner entre les deux motorisations.
Comment? Grâce à un électrolyseur, qui génère et stocke les gaz à partir d’eau et d’électricité, et qui assurera la production électrique à partir de ces gaz via la pile à combustible. Le Green Calanques, puisque c’est ainsi qu’a été baptisée la navette de la CMC, est ainsi présentée comme le premier bateau «O% émission de gaz à effet de serre à naviguer dans les Calanques.»
Une année d'essais sans passagers
La CMC et Transdev espèrent surfer sur deux événements majeurs pour mettre en avant ce nouveau concept: l’opération «Marseille 2013» - la ville a été désignée capitale européenne de la Culture pour 2013 – et le futur classement du Parc des Calanques en Parc National. «Ce classement provoque un peu de remous, reconnaît Bernard Cunier. Il n’empêche, nous sommes bien obligés d’adopter une conduite responsable dans la logique du Parc National. Un bateau qui ne pollue pas et qui ne fait pas de bruit, cela va tout à fait dans ce sens.»
Seul récif à l’horizon: la réglementation, qui contraint fortement le transport de passagers dans un véhicule fonctionnant à l’hydrogène. «La réglementation devrait évoluer, assure Bernard Cunier. De toute façon, nous ne serons pas prêts avant 2013, puisque la pile n’équipera le bateau qu’à la fin de cette année, et que nous aurons encore besoin d’une année d’essais sans passagers.» Pendant ce temps, le bateau, qui fonctionne pour l’instant avec un moteur thermique, continuera ses huit allers-retours quotidiens dans les Calanques. Dans le courant de l’année 2013, il devrait être prêt à alterner entre les deux motorisations.