La valeur verte des bâtiments se fait attendre
PLANETE•La communication des caractéristiques énergétiques s'améliore mais ne se traduit pas en valeur financière...A.C.
Plus de transparence, mais encore des progrès à faire pour traduire les performances environnementales des bâtiments en valeur. L’édition 2010 du baromètre du reporting sur l’éco-performance, présenté par Novethic et l’Ademe mardi, présente l’état des lieux des informations données par les promoteurs, les foncières et les gestionnaires d’actifs immobiliers. Un bilan boosté par la réglementation thermique et le Plan Bâtiment Grenelle.
BBC et basse consommation pour 2012
Selon ce plan, en 2012 tous les bâtiments neufs devront être «basse consommation» (BBC) et limiter leur consommation d’énergie à 50kWh/m2/an. Les promoteurs ont dès aujourd’hui intégré ces informations dans leurs dossiers, notamment avec des bilans carbone et des audits énergétiques. Mais quand il s’agit de fixer des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, moins de la moitié des sociétés foncières interrogées s’engagent publiquement.
Les locataires et propriétaires en charge de l’éco-performance
La valeur des immeubles ne reflète pas encore leur éco-performance. Et pour cause: les bâtiments HQE (haute qualité environnementale) sont encore trop récents pour avoir été mis sur le marché. La valeur verte est encore un concept en France mais pourrait se traduire en premier lieu en valeur d’usage pour les utilisateurs des bâtiments.
Déjà, des «baux verts» ont vu le jour: les propriétaires et locataires se chargent d’améliorer la performance énergétique des bâtiments pour en partager les charges et les économies qui en résultent.La performance énergétique des bâtiments dépend, dans tous les cas, de l’usage qui en est fait.