COP29 à Bakou : Après l’avion, une taxe sur les bitcoins et le plastique évoquée
FINANCEMENT CLIMATIQUE•Les idées de taxes pour financer la lutte contre le réchauffement climatique se multiplient à la COP29, qui se tient actuellement à Bakou, en Azerbaïdjan20 Minutes avec AFP
Il est évidemment beaucoup question de climat à la COP29, qui s’est ouverte lundi à Bakou (Azerbaïdjan), mais aussi et surtout de gros sous. Avec une question centrale au cœur des discussions : où trouver de l’argent pour financer la lutte contre le réchauffement climatique et aider les pays en développement ?
Mardi, Mia Mottley, Première ministre de la Barbade, avait renouvelé à la tribune ses propositions de taxer les énergies fossiles, le transport maritime ou l’aviation. « Les engagements financiers publics actuels ne suffisent pas, nous devons donc envisager des taxes », a lancé la très influente dirigeante de cette île des Caraïbes, évoquant un montant « autour de 350 milliards de dollars par an » qui pourrait être récolté.
Des taxes évaluées en dizaines de milliards de dollars
Dans un rapport d’étape publié ce jeudi, des experts évoquent aussi l’hypothèse de taxer les cryptomonnaies ainsi que les producteurs de plastique et les super-riches. « Les cryptomonnaies ont une empreinte environnementale significative », en raison de l’énergie très importante qu’elles consomment, rappelle le rapport. Une taxe les ciblant pourrait reposer soit sur les transactions elles-mêmes, avec un revenu évalué à des « dizaines de milliards par an », soit sur la consommation d’électricité associée, pouvant générer 5,2 milliards de dollars par an, selon des chiffres de chercheurs du FMI.
Évoquée alors qu’un premier traité mondial contre la pollution plastique pourrait être signé à la fin du mois à Busan (Corée du Sud), la contribution du secteur pourrait quant à elle déboucher sur des recettes de 25 à 35 milliards de dollars annuels.