Le sommet s’est ouvert lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, où la plupart des grands chefs d’Etats ont brillé par leur absence. Pendant dix jours, les pays du monde entier vont se réunir à l’occasion de la COP29 pour tenter de trouver des solutions sur fond d’urgence climatique.

Pour financer cette lutte, Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade, a renouvelé ce mardi à la tribune de la COP29 ses propositions de taxer les énergies fossiles, le transport maritime, l’aviation ou encore les obligations et les actions. « Les engagements financiers publics actuels ne suffisent pas, nous devons donc envisager des taxes », a déclaré la très influente dirigeante de cette île des Caraïbes, énumérant le potentiel en centaines de milliards de dollars de taxes.

Une idée aussi poussée par la France et le Kenya

Cette proposition est également poussée par la France et le Kenya au sein d’un groupe de travail sur les contributions de solidarité mondiale lancé en 2023 et qu’ils promeuvent activement auprès d’autres pays.

Le sujet est d’autant plus brûlant à la conférence de l’ONU sur le climat où est censé se négocier un nouvel objectif d’aide financière annuelle pour les pays en développement vulnérables au dérèglement du climat.