Ce mardi, de nombreux éleveurs se sont rassemblés à Montfort-en-Chalosse pour partager leurs craintes après l’annonce de hausses de prix et de nouveaux quotas pour l’abattage des canards dans les Landes.

En effet, comme l’indiquent nos confrères de France Bleu, l’abattoir de Gibret a décidé qu’à partir d’avril prochain, il n’acceptera plus les lots de moins de 400 animaux. Par ailleurs, un autre acteur du secteur a imposé une augmentation de tarif qui pourrait atteindre 25 % pour les éleveurs. Un vrai coup dur pour les petits élevages, déjà touchés par plusieurs crises.

Une vraie menace pour la filière

Ces annonces sont loin d’être encourageantes et pourraient bien avoir de graves conséquences. Les éleveurs craignent que ces décisions mettent en péril l’avenir de leurs exploitations. Cette situation pourrait également décourager les jeunes agriculteurs de s’installer et provoquer des hausses des prix à la revente, ce qui serait aussi très compliqué pour les acheteurs.

Malgré ces difficultés, les éleveurs espèrent trouver des solutions pour préserver leurs activités et faire perdurer les petits élevages de la région. Il est notamment envisagé de réhabiliter d’anciens abattoirs locaux afin de garantir l’avenir des exploitations familiales.