TESTSEt si verser de l’eau sur la banquise ralentissait la fonte des glaces ?

Fonte des glaces : Et si la solution était de verser de l’eau sur la banquise ?

TESTSEn prélevant dans la calotte glaciaire de l’eau ensuite déversée sur la banquise, des ingénieurs de la start-up Real Ice ont réussi à renforcer et rendre plus épaisse la couche de glace arctique au cours d’un essai
Les chercheurs se sont félicités de la qualité de la glace obtenue grâce à leur méthode. (illustration)
Les chercheurs se sont félicités de la qualité de la glace obtenue grâce à leur méthode. (illustration) - E. Neil Benleulmi/SIPA
20 Minutes avec agence

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La start-up Real Ice a imaginé une manière inattendue de lutter contre la fonte des glaces. Outre son originalité, la méthode mise au point par l’entreprise britannique pourrait bien se distinguer par son efficacité, tant les premiers essais dans l’océan arctique ont donné des résultats encourageants. Les ingénieurs ont eu l’idée de recongeler la banquise en jetant de l’eau prélevée en mer pour renforcer et épaissir la glace, explique New Scientist ce lundi.

L’eau utilisée est puisée dans la calotte glaciaire grâce à un forage puis déversée sur la neige, où elle comble les creux générés par les bulles d’air avant de geler sous les effets de la température de l’air. Des tests effectués sur l’île Victoria (Canada) entre janvier et mai derniers ont permis de faire gagner à la glace une cinquantaine de centimètres d’épaisseur. « C’est très encourageant de voir que nous fabriquons de la glace qui est de la bonne glace », s’est félicité Steven Desch, chercheur et conseiller de la start-up.

Des changements qui laissent entrevoir un espoir

Les changements observés par les experts après leur intervention laissent entrevoir un espoir, à terme, de pouvoir conserver un volume de banquise satisfaisant tout au long de l’été. Cette perspective a tout pour rassurer alors que les prévisions des scientifiques relayées par Futurama indiquent que d’ici 2030, l’Arctique devrait se retrouver libre de glace, c’est-à-dire que la surface de la banquise dans cette région ne dépasserait pas un million de kilomètres carrés à certaines périodes estivales.