rescousse de cétacésGrosse opération pour sauver un groupe de dauphins échoué sur l’île de Ré

Vaste opération pour sauver 18 dauphins échoués sur des parcs à huîtres, sur l’île de Ré

rescousse de cétacésAu total, 34 personnes dont 19 pompiers, trois écogardes, six personnels municipaux de la commune de La Couarde et six membres de Pelagis, ont été mobilisés ce mardi
Alertés par des particuliers, les pompiers et des agents de l'observatoire Pélagis sont intervenus ce mardi matin pour porter secours aux cétacés.
Alertés par des particuliers, les pompiers et des agents de l'observatoire Pélagis sont intervenus ce mardi matin pour porter secours aux cétacés.  - O-Guérin
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Seul un des 18 dauphins échoués sur une plage de l’île de Ré n’a pas pu être sauvé ce mardi matin, lors d’une opération d’ampleur. Prévenus par des riverains que les cétacés étaient pris au piège des parcs à huîtres et de la marée descendante, les pompiers ont alerté l’observatoire Pelagis, qui coordonne le réseau national d’échouages et dont le siège se trouve à La Rochelle.

Au total, 34 personnes dont 19 pompiers, trois écogardes, six personnels municipaux de la commune de La Couarde et six membres de Pelagis, ont été mobilisés pour sauver les cétacés.

« Pas un phénomène habituel »

Les pompiers ont pu creuser la vase pour maintenir les dauphins dans un peu d’eau et ainsi éviter de mourir de chaud. Puis le fort coefficient de marée (90) et le vent de nord qui poussait les vagues ont permis à 17 dauphins de reprendre le large en début d’après-midi. Seul un animal est mort.

Pelagis alerte régulièrement sur la hausse du nombre d’échouages de dauphins sur le littoral Atlantique en hiver (passé de 646 en 2016 à près de 1.400 sur l’hiver 2022-2023) qu’il impute en grande partie à des prises accidentelles de pêche, mais à cette période de l’année, « ces échouages ne sont pas un phénomène habituel », relève Paula Mendez Fernandez, membre de l’observatoire.

« Mais ça devient de plus en plus fréquent », ajoute cette docteur en écologie marine, évoquant des précédents dans le port de La Rochelle la semaine dernière et dans une zone ostréicole un peu plus au sud, à Châtelaillon-Plage, il y a quinze jours.

« On ne connaît pas les causes, poursuit la chercheuse. Est-ce qu’ils ont été piégés par la marée alors qu’ils chassaient, est-ce qu’ils étaient désorientés ? On ne sait pas non plus s’il s’agit d’une famille mais il y avait des femelles et deux petits. »