Normandie : Le plus grand bassin à piranhas de France inauguré
BAIN DE SANG•Le parc zoologique Biotropica dans l’Eure abrite depuis quelques jours 500 charmantes créaturesJérôme Gicquel
L'essentiel
- Le parc zoologique Biotropica dans l’Eure accueille depuis quelques jours dans un bassin géant 500 piranhas rouges.
- Il s’agit du « plus grand banc de France », selon les équipes du parc zoologique situé à Val-de-Reuil.
- Avec cette nouvelle attraction, Biotropica entend « réhabiliter un peu l’image » de ce féroce carnassier.
On défie quiconque de vouloir y plonger la main. Depuis quelques jours, un bassin de 80.000 litres vient d’être installé au parc zoologique Biotropica à Val-de-Reuil dans l’Eure. Un aquarium géant qui a comme particularité d’accueillir de charmantes créatures avec la présence de 500 piranhas rouges, soit « le plus grand banc de France ».
Avec leurs dents pointues et tranchantes, les bestioles sont connues pour être des poissons sanguinaires. Mais l’espèce, que l’on trouve principalement dans les fleuves et rivières d’Amazonie, est aussi très grégaire, vivant en bancs de plusieurs centaines d’individus. « En présenter une douzaine n’a pas de sens, c’est dans une structure sociale naturelle, soit un banc gigantesque, que l’espèce exprime tous ses comportements naturels », explique François Huyghe, vétérinaire et directeur du parc.
« Réhabiliter un peu l’image » du carnassier
Avec cette nouvelle attraction, Biotropica entend aussi « réhabiliter un peu l’image » de ce carnassier féroce qui serait finalement plutôt timide et jouerait un vrai rôle écologique dans son milieu d’origine. « Il se contente en général de débarrasser le fleuve des carcasses d’animaux morts qui sont sources de pollution et d’épidémie », souligne Laetitia Lassalle, assistante zoologique du parc.
Après avoir observé les piranhas rouges, qui partagent le bassin avec des poissons-chats et des cichlidés, les visiteurs pourront également assister à leur repas « en mode Jurassic Park ». « Quand la nourriture est descendue dans le bassin par la grue, après quelques morsures timides par les éclaireurs, c’est en général une belle frénésie, un ballet parfaitement orchestré où chacun participe à faire disparaître les traces de la mort », souligne Laetitia Lassalle, qui « ne se lasse pas » de ce spectacle sanglant.
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