Le printemps est arrivé. Les bourgeons naissent sur les arbres et le gazon pousse. C’est donc le moment de sortir la tondeuse pour limiter la croissance de l’herbe et magnifier sa pelouse.

Cependant, la tonte de la pelouse implique certaines connaissances et bonnes pratiques afin d’éviter des erreurs qui nuiraient à votre jardin. Pierre-Alain Detalle, technicien de gestion aux espaces de verts de l’agglomération de Vichy (Allier), a cité pour France 3 Auvergne Rhône-Alpes les principales erreurs à éviter.

Tondre régulièrement sa pelouse

Première erreur que des débutants pourraient commettre : tondre trop court. En faisant cela, on favorise la pousse des mauvaises herbes. « Plus on tond haut, aux alentours de 6 cm, plus on réduit la croissance des adventices », explique Pierre-Alain Detalle. Quand il s’agit de la première tonte d’un gazon après plantage ou replantage, il est même conseillé de couper plutôt à 7 ou 8 cm.

Deuxième erreur : trop laisser pousser le gazon. En le laissant grimper, on risque de rencontrer davantage de difficultés au moment de la tonte. L’accumulation de matière végétale peut « bourrer » la tondeuse. La règle est donc de ne pas laisser trop de temps entre deux tontes. Le fait de tondre alors que le gazon est mouillé – une autre erreur – présente les mêmes risques pour votre machine.

Éviter les engrais chimiques

Ramasser ses résidus de tonte est aussi une erreur à ne pas commettre. On lui préférera la technique du « mulching », qui consiste à laisser l’herbe coupée sur place. Cette pratique est possible en fermant le conduit de la tondeuse qui emmène normalement le gazon dans le panier de stockage. Cette technique permet d’alimenter sainement le gazon en minéraux et en eau notamment.

Dernier conseil pour avoir un beau gazon : éviter l’utilisation d’engrais chimiques. Un usage excessif de ces produits peut brûler les racines du gazon, pointe le site Déco.fr. Pierre-Alain Detalle recommande de son côté l’utilisation d’engrais organo-minéraux. « Ils présentent le double intérêt de fertiliser et d’améliorer le taux de manière organique du sol », explique l’expert à France 3.