FUTUREt si changer notre alimentation était une question de survie ?

Climat : Et si changer notre alimentation était une question de survie ?

FUTURDans leur livre, « Je mange pour le futur », et sur le compte Instagram éponyme, Manon Dugré et Aurélie Zunino, d’AgroParisTech, reviennent sur les principes de base d’une alimentation durable pour tenter d’éviter le naufrage
Climat : Et si changer notre alimentation devenait une question de survie ?
Emilie Petit

Emilie Petit

L'essentiel

  • Dans leur livre, « Je mange pour le futur », pendant papier illustré du compte Instagram éponyme, Manon Dugré et Aurélie Zunino, d’AgroParisTech, reviennent sur les principes de base d’une alimentation durable.
  • La consommation moyenne d’un Français, aujourd’hui, tourne autour des 85,1 kg par an, selon les derniers chiffres de FranceAgrimer.
  • Dans l’idéal, il ne faudrait pas dépasser 500 g de viande rouge par semaine*, pour notre propre santé. Et pour celle de la planète ?

Viande ou plus viande, telle est la question. Dans leur livre, Je mange pour le futur (Ed.Ulmer), pendant papier illustré du compte Instagram éponyme qu’elles ont lancé en 2018, Manon Dugré et Aurélie Zunino, de la Chaire ANCA (Alimentation Nutrition Comportement Alimentaire) à AgroParisTech, ont tranché (enfin presque). Oui à la viande MAIS avec modération, et surtout, pas n’importe laquelle.

Alors que nos systèmes alimentaires pèsent, aujourd’hui, près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre mondiales, les deux jeunes femmes ont voulu (re) poser les bases de l’alimentation durable, histoire que chacun puisse s’y retrouver. Et prendre ses décisions en toute conscience.

Parce que les Français restent, malgré tout, de gros « viandards ». La consommation moyenne d’un Français, aujourd’hui, tourne autour des 85,1 kg par an, selon les derniers chiffres de FranceAgrimer. C’est légèrement au-dessus de la moyenne européenne qui culmine à 81 kg. Dans l’idéal, il ne faudrait pas dépasser 500 g de viande rouge par semaine*, pour notre propre santé. Et pour celle de la planète ?

Les légumes « oubliés » pour compenser

« En fait, quand on parle d’alimentation durable, on se base sur la définition de la FAO (organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation) qui inclut quatre dimensions : l’aspect nutritionnel, l’aspect environnemental pour garantir le respect des écosystèmes, l’aspect culturel pour qu’elle soit acceptable par la population, et l’aspect socio-économique pour qu’elle soit abordable », détaille Manon Dugré.

Au menu, également, de leur ouvrage : les possibles carences dues à un changement d’alimentation (spoiler : il y a très très peu de risque que cela se produise), l’incidence sur le porte-monnaie, et aussi des astuces pour mieux cuisiner. Même si, comme Manon Dugré le rappelle : « Toute la responsabilité ne doit pas peser sur le consommateur ».

Retrouvez les conseils et astuces de Manon Dugré et Aurélie Zunino, ainsi que les bénéfices/risques d’une alimentation durable, dans la vidéo placée en tête de cet article.

(*) Selon Santé Publique France