ACCORDPublication du projet de traité international sur la pollution plastique

Pollution plastique : Publication du premier jet du traité international avant d’autres négociations

ACCORDLes associations de défense de l’environnement ont expliqué attendre la version finale pour juger de l’efficacité du texte
175 pays se sont mis d'accord pour rédiger d'ici 2024 un traité international de lutte contre la pollution plastique. Photo 'illustration.
175 pays se sont mis d'accord pour rédiger d'ici 2024 un traité international de lutte contre la pollution plastique. Photo 'illustration.  - Thilina Kaluthotage/Cover Images
20 Minutes avec agences

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175 pays s’étaient engagés à finaliser d’ici 2024 un traité international contre la pollution plastique. Les négociations au sujet du texte doivent reprendre entre ses futurs signataires du 13 au 19 novembre prochains à Nairobi (Kenya), au siège du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE). En attendant, un premier projet de document a été rendu public ce lundi, a annoncé l’organisme.

Un futur texte « juridiquement contraignant »

Longue de 31 pages, cette version temporaire et non officielle a été rédigée par la présidence et le secrétariat du Comité international de négociations (INC). Ceux-ci avaient reçu en juin dernier le mandat les autorisant à travailler sur le texte, finalement mis en ligne sous l’appellation « Projet initial de texte de l’instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique ».

« La première version constitue une base solide pour le reste des négociations, mais il comporte à la fois des options fortes et des options faibles. Il est temps que les pays choisissent l’ambition plutôt que l’échec ! », a estimé sur X (ex-Twitter) Eirik Lindebjerg, responsable du dossier plastique au sein de WWF International. La réaction a été similaire du côté de Greenpeace.

« Le diable sera dans les détails - la bataille la plus immédiate sera de savoir si nous aurons un traité contraignant au niveau mondial ou un accord plein d’échappatoires pour que personne n’ait à faire quoi que ce soit », a réagi le conseiller sur le sujet de l’ONG, Sam Chetan-Welsh, sur le réseau social. Le premier jet du traité fait état d’un objectif de « réduction de la production de polymères plastiques vierges », comme les activistes l’espéraient.