Après la canicule, un « épisode de fortes chaleurs tardif » pour la rentrée scolaire
été indien•Les températures seront comprises entre 30 °C et 35 °C20 Minutes avec AFP
La France n’en a pas fini avec les grosses chaleurs. La semaine de la rentrée scolaire en France devrait être marquée par « un épisode remarquable de fortes chaleurs tardif » sur une grande partie du pays, avec souvent plus de 30 °C voire 35 °C, a annoncé vendredi Météo-France, une semaine après une canicule exceptionnelle. « Dès dimanche et surtout lundi, un épisode de forte chaleur tardive se mettra en place depuis le Sud-Ouest », décrivent les prévisions.
« Hors relief et régions littorales, les 30 °C seront souvent atteints en journée » dimanche « au sud de la Loire » et « des pointes à 33/34 °C seront possibles localement au sud » sous un ciel sec et dégagé. « Lundi, une masse d’air extrêmement chaud pour la saison devrait englober une large partie ouest du pays », prévient Météo-France.
Pas de baisse des températures avant le week-end prochain
« Combinée à un fort ensoleillement et des vents de terre, le niveau des températures maximales s’annonce particulièrement élevé sur une grande partie de la Nouvelle-Aquitaine, avec souvent 35 à 37 °C, voire localement 38 °C », selon l’établissement météo. « Ailleurs, les maximales seront souvent comprises entre 28 et 32 °C, mais 25 à 28 °C près des frontières du nord-est ». Selon les prévisions, « ces fortes chaleurs devraient durer une grande partie de la semaine prochaine, en s’exportant progressivement au nord et à l’est ».
Les modèles vendredi soir ne prévoyaient « aucun véritable rafraîchissement (…) avant au moins le week-end prochain ». « Ainsi, la durée de cet épisode de fortes chaleurs tardif, combiné à son intensité, s’annonce remarquable à l’échelle du pays », conclut Météo-France.
Cet épisode intervient après la vague de chaleur qui a enveloppé la France du 17 au 24 août. Il est le plus long et le plus intense jamais mesuré au-delà d’un 15 août et est conforme aux observations des climatologues, selon lesquelles le changement climatique d’origine humaine augmente non seulement la sévérité des canicules mais aussi leur précocité ou leur survenue tardive.
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