Alors que le personnage d’Harrison Ford dans la saga Indiana Jones est connu pour avoir une peur phobique des serpents, des scientifiques ont récemment nommé une nouvelle espèce découverte au parc national d’Otishi (Pérou) du nom de la star américaine. Ce choix d’appeler le reptile Tachymenoides harrisonfordi a été salué avec humour par l’acteur, alors qu’il ne s’agit pas d’une première pour lui, relaie Le Huffington Post.

En réaction, Harrison Ford s’est en effet gentiment moqué, évoquant un acte « humiliant ». D’autant que le comédien a toujours démenti partager la même phobie que son personnage d’Indiana Jones. Ainsi, il s’est trouvé un point commun avec le nouveau reptile. « Le serpent passe ses journées au soleil dans une mare d’eau croupie. Nous aurions probablement été de bons amis au début des années 1960 » a-t-il souligné avec amusement.

Des « bestioles » qui « effraient les enfants »

Par le passé, d’autres scientifiques ont également fait un clin d’œil au monument du cinéma américain en lui dédiant d’autres espèces. L’acteur aussi connu pour ses rôles dans Star Wars et Blade Runner a ainsi une araignée californienne découverte en 1993 à son nom (Calponia harrisonfordi) et une espèce de fourmi (Pheidole harrisonfordi).

Alors qu’il est vice-président de Conservation International, une ONG de défense de la biodiversité, Harrison Ford s’est amusé de ces choix. « Les scientifiques n’arrêtent pas de donner mon nom à des bestioles, mais ce sont toujours celles qui effraient les enfants » a-t-il remarqué avec ironie, indiquant ne « pas comprendre » cette pratique.

Préserver la biodiversité

Engagée pour la biodiversité, la star a cependant voulu évoquer avec sérieux cette nouvelle découverte. « C’est une manière de se souvenir qu’il y a encore tant de choses à découvrir dans notre monde sauvage » a-t-il déclaré.

Les scientifiques ont quant à eux expliqué vouloir nommer une nouvelle espèce avec le nom d’une célébrité justement pour sensibiliser à la protection de la biodiversité. « Seuls les organismes connus peuvent être protégés » a mis en avant auprès de la BBC le chercheur Edgar Lehr, principal scientifique derrière le projet d’exploration au Pérou.