Rentré de sa deuxième mission dans la Station spatiale internationale (ISS) le 8 novembre 2021, le spationaute français Thomas Pesquet dévoile les milliers de clichés qu’il a pris, depuis l’espace, de notre planète, la Terre. Et ses photos, magnifiques, témoignent des actions de l’homme sur la nature : « de là-haut, on voit très très nettement où se trouve l’homme et où l’homme n’est pas », confirme le quadragénaire rouennais.

« On se sent impuissants, voire coupables »

« De jour, on se rend compte que, très souvent, la beauté d’un endroit est quasiment inversement proportionnelle à la densité de population », souligne le spationaute, qui a notamment observé, lors de sa mission dans l’espace, l’impact des grands incendies de l’été 2022 : « On se sent impuissants, voire un peu coupable, parce que le dérèglement du climat, c’est un petit peu tout le monde, malheureusement. »

« Le réchauffement climatique, ce n’était pas un sujet quand j’étais étudiant, constate-t-il. Ça l’est peut-être davantage aujourd’hui, et c’est tant mieux. D’ailleurs, beaucoup d’astronautes ont une sensibilité plus grande sur les problèmes environnementaux en redescendant de la Station spatiale qu’avant d’y embarquer ».

Écoutez-le raconter ce qu’il a vu en apesanteur dans cette vidéo de notre partenaire Brut.