Leclerc vient de se faire une mauvaise publicité. Le centre E.Leclerc de Blaye près de Bordeaux (Gironde) est sous le feu des critiques après avoir fait la promotion d’un nouveau produit arrivé dans son rayon poissonnerie, rapporte le Huffington Post. Sur les réseaux sociaux, le magasin a annoncé jeudi 15 septembre vendre du requin peau bleue. Une espèce menacée.

Cette publicité humoristique a été repérée le jour même par le journaliste Hugo Clément, connu pour ses prises de position en faveur des animaux. Il a rappelé dans un tweet que le requin peau bleue est « une espèce dont les effectifs s’effondrent » et qu’il est « classé en danger critique d’extinction en Méditerranée ». Selon TF1, Sea Shepherd a appelé au boycott de l’enseigne. Sur Facebook, l’ONG a demandé à Hervé Berville secrétaire d’État chargé de la Mer d’interdire « la vente des espèces menacées ».

« Notre magasin n’a pas respecté la politique marée de l’enseigne »

Ce requin figure sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) mais n’est pas une espèce protégée.

En réponse à la polémique, le supermarché Leclerc de Blaye a effacé sa publicité et a dû présenter ses excuses sur les réseaux sociaux : « En commercialisant récemment un requin à peau bleue, notre magasin n’a pas respecté la politique marée de l’enseigne E.Leclerc. En effet, E.Leclerc s’est dotée depuis 2017 d’une liste des espèces proscrites à la commercialisation et le requin à peau bleue en fait partie. »

Des excuses publiques

Dans ce message publié sur Facebook, le magasin assure avoir compris le « mécontentement » des internautes. « Nous vous présentons nos excuses et sommes désolés d’avoir heurté votre sensibilité. Nous nous engageons à ne jamais reproduire cette erreur et à respecter à la lettre la Politique Marée des Centres E.Leclerc », écrit-il.

Le groupe Leclerc avait déjà créé la polémique en 2020 en vendant un requin-renard dans un de ses magasins de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).