Quelque 2.500 militants écologistes sont attendus à partir de jeudi à Grenoble pour leurs Journées d’été, selon les organisateurs, après un « été catastrophique » en matière environnementale, qui a signé selon eux un « flagrant délit de défaut d’anticipation » du gouvernement.

« On aura à peu près autant de monde que l’année dernière à Poitiers. C’est une belle surprise », a indiqué lors d’un point presse ce mercredi Marine Tondelier, membre de la direction d’EELV en charge de l’organisation de ces Journées d’été prévues jusqu’à samedi sur le campus de Grenoble.

EELV en charge de l’organisation

« C’est une édition particulière car nous allons avoir la joie de célébrer 23 parlementaires écologistes à l’Assemblée Nationale », a-t-elle souligné. « Les militants veulent découvrir et écouter celles et ceux qu’ils ne connaissent pas encore et c’est toujours un beau moment », a-t-elle noté.

Parmi les invités à la tribune figurera le président du parti vert ukrainien Vitalyi Kononov qui animera un atelier sur l’Ukraine, a-t-elle annoncé.

Des séances plénières seront consacrées au « retour » de l’écologie à l’Assemblée Nationale, à l’Europe, à l’urgence climatique mais aussi à « la Nupes de toutes les batailles », en présence d’élus des 3 autres partis membres de la coalition.

Le gouvernement dans le viseur

Le secrétaire national d’EELV Julien Bayou a pour sa part estimé que le gouvernement a été « pris en flagrant délit de défaut d’anticipation ». « Cet été (…) a matérialisé les inégalités » avec notamment des ultra-riches qui « s’affranchissent de toute contrainte », selon lui.

Interrogé sur le congrès prévu en décembre, au cours duquel Marine Tondelier pourrait briguer sa succession, il a déclaré ne pas avoir « le sentiment qu’on soit encore dans les grandes manœuvres ».

Le congrès ne figure pas au programme des discussions des Journées d’été même si des discussions informelles peuvent avoir lieu en marge des sessions, a de son côté noté Mme Tondelier.