Une réunion publique aura lieu le 23 septembre prochain avec, notamment, des élus de Savoie pour débattre de l’assèchement des massifs alpins. Une association d’opposants à la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin a estimé que la consommation d’ eau du chantier mettait à terme la montagne en danger, rapporte France 3 Auvergne Rhône-Alpes.

Pour les travaux, de l’eau est captée à Saint-Martin-la-Porte (Savoie), explique l’association Vivre et agir en Maurienne. En mesurant le débit au niveau de deux buses placées à deux niveaux différents, les opposants ont estimé à 5 millions de m3 d’eau par an la quantité détournée pour le chantier. C’est l’équivalent de la consommation de 200.000 personnes.

Le coprésident Philippe Delhomme s’est dit particulièrement inquiet car cette captation s’ajoute aux phénomènes naturels de fonte des glaces et des manteaux neigeux. La consommation du chantier passe d’autant plus mal chez les activistes qu’elle se produit en période de sécheresse et de mesures de restriction de l’utilisation de l’eau.