Le 16 mai 2022, une orque était repérée dans la Seine, entre Honfleur et Le Havre (Seine-Maritime). Elle a été retrouvée morte quelques jours plus tard, malgré des tentatives pour la ramener à la mer. Une nécropsie, soit un examen réalisé post-mortem sur l’animal, a révélé qu’une balle était logée dans les chairs du cétacé.

Depuis, l’association de défense des océans Sea Shepherd a promis une récompense contre toute information permettant d’identifier le tireur, indique Le Parisien. Ce sont 10.000 euros qui sont promis. Pour le moment, la date et le lieu du tir restent inconnus. Selon Lamya Essemlali, ce type de récompense a déjà été utilisée et a fait ses preuves. Des marins ont par exemple été identifiés, soupçonnés d’avoir décapité des phoques à Concarneau en 2019.

Un possible tir de pêcheur

Pour la présidente de l’ONG, c’est un tir de pêcheur qui resterait le scénario le plus probable. « La pratique est méconnue, mais souvent orques, dauphins, phoques se font tirer dessus, à cause de la compétition pour la pêche Et comme cela survient en pleine mer, c’est en quasi-impunité » explique-t-elle à nos confrères.

Reste que ce n’est pas cette balle qui aurait causé la mort de l’orque. Les premières informations privilégient l’hypothèse d’inanition, l’animal ayant cessé de s’alimenter. L’isolement de l’orque, qui vit normalement en groupe, pourrait expliquer ce phénomène. Une enquête est toujours en cours pour tenter de comprendre pourquoi le cétacé s’est perdu dans la Seine et n’a pas été capable de rejoindre la mer.