Pour lutter contre la brucellose, une maladie animale transmissible à l’homme, la préfecture de Haute-Savoie a soumis à la consultation publique son nouveau protocole sanitaire jusqu’en 2030, rapporte Le Dauphiné Libéré. Il vise la création d’un noyau sain de bouquetins par la capture, le testage, le marquage, puis l’abattage des bêtes infectées. Vingt tirs ont par ailleurs été autorisés sur des animaux non marqués et non testés.

Un protocole qui peine à convaincre

L’objectif est de pouvoir marquer à terme tous les bouquetins afin de pouvoir les suivre et assurer l’extinction naturelle de la maladie. Seront prioritairement traitées les jeunes femelles du massif du Bargy, un cas de contamination ayant été détecté fin 2021 dans un élevage bovin du massif.

Ce protocole s’inscrit par ailleurs dans la lignée de l'abattage des 224 vaches d'un troupeau de Saint-Laurent après la détection d’un cas positif. Le protocole présenté semble cependant n’avoir convaincu ni les défenseurs de l’environnement, qui critiquent la reprise de l’abattage, ni les éleveurs, qui craignent un manque d’efficacité. Le grand public a jusqu’au 7 mars pour donner son avis.