DRAMEL’un des plus gros glaciers de l’Antarctique menace de s’effondrer

Antarctique : L’un des plus gros glaciers menace de s’effondrer, selon les scientifiques

DRAMEEn raison du réchauffement climatique, le glacier Thwaites, également appelé « glacier de l’apocalypse », est de plus en plus fragile
avec agence

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La fonte du « glacier de l’apocalypse » inquiète de plus en plus. Le glacier Thwaites, situé à l’ouest de l’Antarctique, mesure 120 km de large, 600 km de long et 3 km de profondeur. Ce dernier serait de plus en plus fragile, selon les dernières observations rendues publiques ce lundi, rapporte Franceinfo.

« L’effondrement final de la dernière plate-forme glaciaire du glacier Thwaites (qui représente un tiers du glacier) pourrait débuter par le croisement de fissures et de crevasses cachées dans un délai aussi rapide que cinq ans », expliquent les glaciologues. Des données satellites, des radars souterrains et des GPS ont permis d’identifier des cassures sur cette plate-forme, qui sert de contrefort au glacier.

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« Le talon d’Achille de l’Antarctique de l’Ouest »

La structure de glace est fragilisée par une eau de mer plus chaude qui s’infiltre par le dessous. Des « informations inquiétantes » selon Catherine Ritz, glaciologue à l’Institut des géosciences de l’environnement : « Ce glacier est vraiment le talon d’Achille de l’Antarctique de l’Ouest (…) et ce qui l’empêche de tomber est cette partie flottante fragilisée. » Avec l’effondrement de cette plate-forme, le détachement du glacier pourrait être accéléré, tout comme sa fonte dans les eaux de l’océan.

Thwaites serait déjà à l’origine de 4 % des 20 centimètres d’élévation du niveau de la mer constatés aujourd’hui. Le chiffre pourrait donc augmenter et les conséquences pourraient être dramatiques. La disparition du glacier, qui devrait avoir lieu dans quelques siècles, ferait monter le niveau de la mer de 65 centimètres. Toute l’eau contenue dans l’Antarctique de l’Ouest pourrait faire grimper ce niveau de la mer de 3,3 mètres. Irréversible, ce scénario serait notamment causé par nos modes de vie trop carbonés et par le réchauffement climatique.