COP 26 : Joe Biden bien arrivé à Glasgow, les Etats-Unis offensif à l’égard de la Chine ?
CLIMAT•Le président américain doit intervenir à la tribune de la session d’ouverture à 13h ce lundi. Mais dans l’avion qui l’emmenait à Glasgow, son conseiller à la sécurité nationale a déjà ouvert le bal20 Minutes avec AFP
Le G20 de Rome terminé, c’est bien sur Glasgow que se tournent désormais les regards alors que commencent véritablement ce lundi après-midi la COP26 sur les changements climatiques, présentée comme la plus importante depuis la COP21 de Paris, en 2015.
Les chefs d’Etats commencent à arriver en vue de la séance plénière d’ouverture qui doit servir de tremplin pour des négociations diplomatiques ambitieuses sur les quinze prochains jours dont 20 Minutes vous a décrypté les enjeux.
Joe Biden attendu à la tribune vers 13h
Ce lundi midi, c’est ainsi Joe Biden, le président américain, qui a atterri à bord de l'Air Force One à Edimbourg, en provenance de Rome. Il devrait s’adresser aux autres dirigeants mondiaux, à Glasgow vers 13h, juste avant Emmanuel Macron prévu à 14h25.
En attendant le discours du successeur de Donald Trump, son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a annoncé la couleur. Le haut responsable américaine a fustigé l'échec «déconcertant» de la Chine à «intensifier» son action contre la crise climatique dans une perspective mondiale.
S’il estime que cette COP26 marquerait des progrès pour une majeure partie du monde grâce à un «regain d'énergie» au cours de l'année 2021, «maintenant la question est: est-ce que tout le monde sera aligné?», a-t-il poursuivi à bord de l'avion présidentiel Air force One, peu avant son atterrissage en Ecosse.
«Il y a des pays qui se dérobent»
«Il y a des pays qui se dérobent», a-t-il déclaré à des journalistes, «l'un d'eux est la Chine, qui ne sera pas représentée par un dirigeant à la COP26 et qui, selon nous, a l'obligation d'intensifier son action à mesure que nous avançons collectivement».
«Nous continuons de mettre la pression pour cela», a-t-il ajouté, qualifiant de «déconcertant» le contraste entre la politique américaine menée par Joe Biden contre le changement climatique et la position de la Chine jugée «passive».Le président chinois Xi Jinping est l'un des absents remarqués à ce sommet de l'ONU sur le changement climatique.