Les habitants d’Orléans (Loiret) ont récemment pu voir des camions à ordures ménagères floqués « Je roule au colza ! ». Depuis le mois de juillet, l’entreprise Suez a fait passer huit de ses treize véhicules destinés au ramassage des déchets au biocarburant, rapporte La République du Centre. Ce carburant végétal et renouvelable est issu à 100 % de l’agriculture française.

« Ce carburant réduit les effets du transport sur la qualité de l’air, notamment dans les zones urbaines : moins 60 % d’émission de CO2 et jusqu’à moins 80 % de particules fines », explique au quotidien régional Carmine Fariello, directeur d’agence Suez, services aux collectivités Centre-Val-de-Loire.

Vers l’électrique ou l’hydrogène ?

Les véhicules de ramassage de déchets parcourent 3.000 km chaque jour, dans l’agglomération d’Orléans. Les bénéfices de ce carburant sur la qualité de l’air sont donc considérables. Et la tendance pourrait se poursuivre. « Aujourd’hui, le colza nous semble être une solution. Demain, pourquoi pas l’électrique ou l’hydrogène ? » suggère Carmine Fariello.

La métropole d’Orléans se penche également sur l’option du carburant végétal. Thierry Cousin, vice-président de la métropole, a indiqué à nos confrères que la régie de ramassage de déchets de l’agglomération sera dotée de deux véhicules roulant au biocarburant.