Singapour : Naissance d’un panda issu d’une insémination artificielle
ANIMAUX•La reproduction naturelle des pandas est difficile car peu d’animaux ont envie de s’accoupler et les femelles ne sont en chaleur qu’une fois par an20 Minutes avec agences
Il s’agit d’une première pour cette espèce dans la cité-Etat d’Asie du Sud-Est. Le zoo de Singapour a annoncé dimanche la naissance d’un panda issu d’une insémination artificielle. Jia Jia, la femelle panda géant de 12 ans, a donné naissance à son petit après avoir été inséminée avec le sperme congelé de Kai Kai, âgé de 13 ans, a annoncé dans un communiqué Wildlife Reserves Singapore, l’opérateur des parcs animaliers de l’île.
Après plusieurs tentatives infructueuses ces dernières années, les soigneurs du zoo, en collaboration avec des experts chinois, espéraient que les pandas s’accoupleraient naturellement. Mais ils ont finalement décidé de recourir à l’insémination artificielle.
Une reproduction difficile pour un espèce vulnérable
« La première grossesse de Jia Jia et la naissance d’un petit constituent pour nous une étape importante dans la prise en charge de cette espèce menacée à Singapour », a déclaré Cheng Wen-Haur, directeur général adjoint de Wildlife Reserves Singapore, cité dans le communiqué. « C’est le résultat de bons soins aux animaux, de la science de la reproduction assistée et de la persévérance absolue de notre personnel, associés aux précieux conseils des experts chinois du panda », a-t-il poursuivi.
Les pandas, arrivés à Singapour en 2012, ont été prêtés pour dix ans par la Chine. La reproduction des pandas – en captivité ou à l’état sauvage – est notoirement difficile, selon les experts, car peu d’animaux ont envie de s’accoupler ou car, lorsqu’ils le font, ne savent pas comment faire. Autre difficulté, la fenêtre de conception est étroite : les femelles pandas ne sont en chaleur qu’une fois par an, pendant environ 24 à 48 heures.
Le panda géant est considéré comme une espèce « vulnérable » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). On estime qu’il en reste moins de 2.000 à l’état sauvage.