DECHETS DANS LA NATUREUn éleveur remonté après la mort de son lama, qui avait avalé du plastique

Haute-Savoie : Un éleveur sensibilise les randonneurs après la mort d’un lama ayant avalé du plastique

DECHETS DANS LA NATUREInstallé à Bloye (Haute-Savoie), Dominique Griot estime que la quantité de déchets laissée en pleine nature a considérablement augmenté depuis le début de la crise du Covid-19
Jérémy Laugier

J.Lau.

Un éleveur de lamas à Bloye (Haute-Savoie) a du mal à digérer le décès d’un de ses animaux. Dans une interview accordée ce mardi à France 3, Dominique Griot raconte ainsi sa récente mésaventure : « Le lama avait un énorme estomac, comme un gros abcès. Tout au fond, le vétérinaire a trouvé un morceau de plastique, de type bâche ou emballage ».

Victime d’une hémorragie, l’animal a subi une crise cardiaque fatale. L’autopsie est formelle : le lama est bien mort en raison du plastique ingéré.

« On garde ses déchets, on n’ouvre pas la fenêtre pour les jeter »

Une nouvelle preuve des dégâts conséquents sur la faune sauvage et sur les animaux d’élevage que peuvent occasionner des déchets jetés dans la nature. C’est le message que souhaite faire passer au grand public Dominique Griot, après avoir aussi vu la vache de son voisin succomber à un débris de canette en aluminium avalé.

Il estime que la quantité de déchets laissée en pleine nature a considérablement augmenté depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19 et les confinements. « C’est super, on va se balader à la campagne, on pique-nique, on boit un coup, on est en voiture, résume l’éleveur. Mais on garde ses déchets, on n’ouvre pas la fenêtre pour les jeter dans la nature ou dans les parcs. » La mort de ce lama a au total coûté près de 6.000 euros à Dominique Griot.