Alerte pollution aux particules fines sahariennes en Corse et dans les Alpes
AIR•L'abaissement des limitations de vitesse sur les routes entrera en vigueur à partir de jeudi matin dans les Alpes20 Minutes avec AFP
Une alerte à la pollution de l’air aux particules fines venues du désert du Sahara a été émise mercredi sur toute la Corse et dans les Alpes, où des restrictions ont été mises en place.
La Corse est une nouvelle fois touchée « par un flux de Sud en provenance du Sahara entraînant une augmentation des concentrations en particules fines (PM10) », indique l’association Qualitair Corse, chargée de surveiller la qualité de l’air, qui précise que les niveaux en particules fines devraient rester élevés ces prochains jours. « Le seuil d’information et de recommandation du public a été dépassé lundi et mardi en Corse-du-sud et mardi en Haute-Corse », note l’organisme.
« Stagnation des concentrations en particules fines » attendue en Corse
Ce premier seuil a déjà été dépassé dans les Hautes-Alpes, où la préfecture appelle à la « vigilance », dernière étape avant les restrictions mises en place en Savoie, Haute-Savoie et Isère. Ces préfectures ont annoncé mercredi l’abaissement des limitations de vitesse sur les routes à partir de jeudi matin, l’interdiction du chauffage au bois « d’agrément » et d’autres mesures visant à limiter l’émission de particules fines.
En Corse, les prévisions pour mercredi et jeudi montrent une « stagnation des concentrations en particules fines sur le territoire pouvant entraîner à nouveau un dépassement du premier seuil ».
Durant ce type de phénomène, en particulier en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est recommandé de limiter les émissions d’origine automobiles, industrielle, artisanale et domestique, de privilégier les sorties brèves, de réduire les activités physiques et sportives intenses. Qualitair Corse recommande au public de prendre conseil auprès de son médecin pour savoir si un traitement médical doit être adapté le cas échéant.
Début février, un phénomène similaire avait déjà coloré de jaune l’atmosphère d’une bonne partie du sud et de l’est de la France, provoquant un pic de pollution de l’air.