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L’année 2020 « bien partie » pour être la plus chaude jamais enregistrée

Météo : L’année 2020 « bien partie » pour être la plus chaude jamais enregistrée en France

QUE CALORSigne du changement climatique, la dernière décennie regroupe les six années les plus chaudes jamais enregistrées
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’année 2020 s’annonce comme la plus chaude jamais enregistrée en France, confirmant une dynamique liée au réchauffement climatique, selon des données préliminaires de Météo-France rendues publiques jeudi.

« Avec une température annuelle moyenne sur le pays proche de 14 °C, soit un dépassement de la normale de près de +1,5 °C, l’année 2020 est bien partie pour se hisser à la première place des années les plus chaudes que la France ait connues sur la période 1900-2020, » soit depuis que ces mesures existent, indique l’établissement public dans un communiqué.

Records de chaleur sur la dernière décennie

Hors épisode de refroidissement exceptionnel d’ici la fin de l’année, 2020 devrait donc prendre la première place sur le podium, suivie par 2018 (13,9 °C) et 2014 (13,8 °C).

Et sur les 120 années depuis que ces moyennes nationales sont relevées, les six années les plus chaudes ont été enregistrées dans la décennie depuis 2011.

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« Au cours de la décennie que nous venons de vivre, nous sommes dans une dynamique particulièrement significative, la variabilité devient très réduite », explique Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint à la direction de la climatologie et des services climatiques de Météo-France.

« Sur une série de 120 ans, la probabilité pour chacune de ces années (d’être dans les plus chaudes) est d’une sur 120, on voit que les dés sont pipés », poursuit-il.

« Tout est cohérent avec les signaux du réchauffement »

Le réchauffement climatique a d’ores et déjà des effets perceptibles, dont certains peuvent lui être directement attribués, comme la vague de chaleur tardive enregistrée en septembre, explique Jean-Michel Soubeyroux.

D’autres « s’inscrivent dans les résultats attendus du changement climatique », comme la forte sécheresse qui a frappé un grand quart nord-est du pays ou certains épisodes météo particulièrement intenses, comme « l’épisode méditerranéen » qui a dévasté une partie des Alpes-Maritimes en octobre, ou encore la remontée en altitude de la limite pluie-neige dans les massifs montagneux.

« Tout est cohérent avec les signaux du réchauffement, dont beaucoup d’événements nous racontent les effets », poursuit le spécialiste de Météo-France.

Les « normales » qui font référence sont calculées tous les 10 ans, en prenant en compte un ensemble de statistiques météo sur une durée de 30 années. Météo-France entreprendra l’an prochain l’actualisation de ces « normales », actuellement calculées sur la période 1981-2010.