Elle aurait le pouvoir de diminuer notre stress. Et contribue très largement à réduire le taux de CO2 atmosphérique en grande partie responsable du réchauffement climatique. Pourtant, ces derniers temps, la forêt n’a pas le vent en poupe.

Tandis que l'Amazonie se meurt à petit feu – les satellites de l’Institut National de Recherches spatiales (INPE) ont révélé, le 13 novembre, la disparition de 836 km2 de forêt tropicale sur le seul mois d’octobre –, la France serait, elle, responsable du déboisement de 5,1 millions d’hectares de forêt, chaque année, à l’étranger selon le WWF. En cause ? Les importations de sept matières premières, dont le soja, l’huile de palme, le cacao et le cuir.

Un rôle primordial dans l’équilibre planétaire

De son côté, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime la perte nette de forêt dans le monde, depuis 1990, à 178 millions d’hectares.

Pourtant, elle est indispensable à la survie de l’homme, et veille au bon équilibre de la biodiversité. Grâce à la forêt, les insectes se nourrissent de feuilles et de débris, les micromammifères et les oiseaux trouvent leur nourriture au sol, et les végétaux survivent grâce à l’humidité et aux sels minéraux.

Alors que l'accord de Paris fêtera, le 12 décembre, ses cinq ans d’existence, Emmanuel Macron a convoqué à une réunion, vendredi, les représentants d’une trentaine de fonds souverains et de gestionnaires d’actifs internationaux qui ont pris l’engagement de favoriser la finance «verte». La troisième depuis le One Planet Summit, lancé à l’initiative du président en décembre 2017.