#MOVETHEDATEL’humanité vit à crédit sur le dos de la planète (mais moins qu’en 2019)

Jour du dépassement : L’humanité vit à crédit sur le dos de la planète (mais un peu moins que l’année dernière)

#MOVETHEDATELa pandémie mondiale de coronavirus a offert à la Terre un répit de quelques semaines
Jour du dépassement: L'humanité s'apprête à vivre à crédit sur le dos de la planète
Emilie Petit

Emilie Petit

Le jour du dépassement est arrivé. Alors qu’en 2019, les ressources naturelles de la planète avaient été épuisées dès le 29 juillet, cette année, l’humanité ne vivra à crédit « qu’à » partir du 22 août.

Un recul de trois semaines annonciateur d’une bonne nouvelle ? Peut-être pas tant que ça. Car, si le dépassement ne cesse de se creuser depuis cinquante ans, les effets du coronavirus sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre ne sont que passagers. Seul un changement systémique pourrait faire la différence.

Une réduction de la consommation mondiale

La solution ? Selon l'ONG américaine Global Footprint Network, réduire de 50 % les émissions de CO2 issues de la combustion d’énergies fossiles permettrait de repousser le dépassement de plus de 90 jours. Diviser par deux la consommation de protéines animales le réduirait de 15 jours.

Le message est donc clair : les habitudes des plus grands consommateurs de la planète doivent changer.