PAS ZERO DECHETLes masques et gants à usage unique, nouvelle pollution qui inquiète

Déconfinement : Les masques et gants à usage unique, nouvelle pollution qui inquiète

PAS ZERO DECHETNon seulement dommageables pour la nature, masques et gants sont également potentiellement porteurs de risques pathogènes
Pollution aux masques jetables: «Sommes-nous des porcs ?»
Bérénice Dubuc

B.D.

Ils jonchent les parkings des grandes surfaces, les trottoirs, les caniveaux, les rivières, et donc maintenant la Méditerranée. En début de semaine, Laurent Lombard, plongeur et fondateur de l’association « Opération mer propre », a publié les images qu’il avait tournées au large du cap d’Antibes.

Elles sont édifiantes : les eaux de la grande bleue sont déjà colonisées par de nouveaux types de pollueurs indésirables, les protections (masques, gants) à usage unique contre le Covid-19. Non seulement dommageable pour la nature, car leur décomposition dans la nature prendrait 400 ans, les masques à usage unique sont également – comme les gants — potentiellement porteurs de risques pathogènes.

Un seul geste : à la poubelle !

Et s’ils terminent leur course dans la Méditerranée, c’est parce qu’ils ont été jetés par terre. Un geste simple donc, pour éviter cette catastrophe : les jeter à la poubelle ! Et dans celle des déchets ménagers, pas dans la jaune. Les masques chirurgicaux sont en effet confectionnés à partir de polypropylène, matière thermoplastique très dense… non biodégradable et non recyclable. Le ministère de l’Écologie propose d’ailleurs une campagne d’information rappelant les règles en matière de traitement des masques usagés.

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Enfin, rappelons que jeter des détritus sur la voie publique est passible d’une amende de 68 euros. Celle-ci pourrait être revue à la hausse, jusqu’à 300 euros si la proposition de loi du député (LR) des Alpes-Maritimes, Eric Pauget, est acceptée.