Martinique et Guadeloupe en alerte rouge aux particules fines

Martinique et Guadeloupe en alerte rouge aux particules fines

POLLUTION DE L'AIRCette forte concentration de particules fines est notamment liée à un passage de brumes de sables sur les Antilles
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La Martinique et la Guadeloupe ont été placées ce lundi en alerte rouge pour la qualité de l'air, en raison d’une concentration de particules fines liée notamment à un passage de brumes de sables sur les Antilles, ont indiqué les deux préfectures.

En Guadeloupe, « la concentration en particules fines PM10 [catégorie de particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres] dans l’air a dépassé les 80 μg/m3 en moyenne sur 24h, valeur correspondant au seuil réglementaire d’alerte », explique la préfecture.

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La pollution est liée au passage des brumes de sables sur l’archipel guadeloupéen, mais également à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles,…), précise le réseau de surveillance Gwadair. La procédure d’alerte a également été enclenchée en Martinique, a indiqué la préfecture.

Picotements, gêne respiratoire et risque de prématurité

Ce sable provient des déserts africains et plus particulièrement du désert du Sahara. Ce phénomène est visible surtout en mai et juin et a tendance à se renforcer d’année en année, avec une récurrence de plus en plus importante, selon les spécialistes.

Ce phénomène bien connu dans la région antillaise, se traduit chez certaines personnes par des picotements dans les yeux, ou une gêne respiratoire. En période d’alerte rouge, les activités physiques sont interdites au sein des établissements scolaires et des structures d’accueil pour enfants, et la population est invitée à limiter ses déplacements automobiles, les activités physiques intenses et l’usage de barbecues (ou boucans).

Être exposé aux brumes de sable augmente le risque de prématurité, selon une étude de 2019 de chercheurs de l’Inserm (Institut de recherche sur la santé, l’environnement et le travail). En Guadeloupe, le taux de prématurité (naissance avant la 37e semaine de grossesse) s’établit à 15,6 %, plus du double de la métropole (6 %).