Nice : Greenpeace dénonce une « ville polluée » sur le mobilier urbain, Estrosi va porter plainte
ACTION COUP DE POING•Des tags et des autocollants ont fleuri sur le mobilier urbain et sur la permanence « Des amis du maire »Fabien Binacchi
Ces messages ont fleuri dans le centre de Nice dans la nuit de dimanche à lundi. « #On veut respirer », « De l’air ! », « Stop diesel », « Ville polluée », inscrits au pochoir ou directement collés sur le mobilier urbain, mais aussi sur la devanture de la permanence « des amis du maire ». Greenpeace a revendiqué l’opération sur Twitter… et s’est attiré les foudres de Christian Estrosi. En réponse, l’élu a annoncé le dépôt d’une plainte.
La délégation niçoise de l’ONG a diffusé des photos de son action. Une publication assortie d’une question : « Alors que l’on prévoit une pollution aggravée sur Nice et ses environs, et quand on voit le nuage de pollution qui couvre la Côte tous les jours, qui est donc bénéficiaire de cette situation ? » Et de sa réponse : « Sûrement pas les Niçois ».
Nice, épinglée dans un classement de Greenpeace
Pas de quoi faire rire Christian Estrosi. Egalement sur Twitter, le maire a tranché : « Nous allons porter plainte ». « Je veux dénoncer les dégradations de la station de tramway à Garibaldi, de mobiliers urbains et de la permanence des Amis du Maire via des tags et autocollants par les militants de Greenpeace Nice », a-t-il expliqué. Deux plaintes vont être déposées, de la part de la municipalité et de l’association des amis du maire.
Le 11 décembre dernier, Greenpeace avait déjà épinglé Nice dans un classement. La capitale azuréenne terminait 11e (sur 12) dans son palmarès de l’engagement des plus grandes agglomérations dans la lutte contre la pollution de l’air.