ANIMAUXEnquête ouverte après la diffusion d'une vidéo choc de L214 dans un élevage

Finistère : Enquête ouverte après la diffusion d'une vidéo choc de L214 dans un élevage de veaux

ANIMAUXLe parquet de Brest souhaite faire la lumière sur les conditions de vie des animaux
Les images publiées par L214 montrent des veaux sont fréquemment malmenés à coups de pied et de poing.
Les images publiées par L214 montrent des veaux sont fréquemment malmenés à coups de pied et de poing. - Image L214
Camille Allain

C. A. avec AFP

L'essentiel

  • L’association L214 a publié une nouvelle vidéo choc tournée dans un centre de tri des veaux laitiers du Finistère.
  • Le parquet de Brest a annoncé qu’il avait ouvert une enquête.
  • La société Ouest Elevage à qui appartient le centre de tri a condamné les actes de cruauté et fait savoir qu’elle allait renforcer les contrôles.

Des jeunes veaux frappés et maltraités. Dans une nouvelle vidéo choc, l’association L214 a montré des actes de cruauté perpétrés sur des veaux laitiers dans un élevage du Finistère. Ce centre de tri appartenant à la société Ouest Elevage fera l’objet d’une enquête, a-t-on appris auprès du parquet de Brest. « J’ai ouvert une enquête préliminaire sur les faits dénoncés », a indiqué le procureur de la République à Brest Jean-Philippe Récappé.

Tournées par un lanceur d’alerte ayant travaillé comme acheteur de veaux pour cette filiale de Laïta, appartenant elle-même au groupe Even (Paysan Breton, Mamie Nova, Régilait, etc), les images montrent des veaux frappés à coups de pied et de poing ou euthanasiés. « Nous condamnons fermement les coups portés aux veaux », avait réagi mardi dans un communiqué Ouest Elevage, annonçant au passage un renfort des contrôles sur ses sites. L’association L214 avait annoncé avoir déposé plainte auprès du parquet.



La préfecture du Finistère avait également réagi, condamnant des « pratiques intolérables et inacceptables », précisant que les contrôles se poursuivraient mais prévenant que « les services de l’État ne réagissent pas sous la pression médiatique ».