L’archipel des Glénan vise le 100% énergies renouvelables en 2021

Bretagne: L’archipel des Glénan vise le 100% énergies renouvelables en 2021

ENERGIELe fioul est amené à disparaître sur l’archipel qui va favoriser l’éolien et le photovoltaïque
Jérôme Gicquel

J.G. avec AFP

Elle n’a beau pas être habitée à l’année, l’île Saint-Nicolas des Glénan (Finistère) fait tout de même des efforts pour la planète. Jeudi, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis et la commune de Fouesnant ont présenté le micro-système électrique mis en place sur l’île de Saint-Nicolas des Glénan, destiné à fournir 100 % d'énergies renouvelables d’ici 2021. « Saint-Nicolas des Glénan sera en 2021 la première île française 100 % énergies renouvelables », s’est félicité Jean-Philippe Lamarcade, directeur régional Enedis Bretagne.

Situé à une quinzaine de kilomètres au large de la côte sud du Finistère, l’archipel des Glénan accueille d’avril à novembre jusqu’à 3.000 visiteurs par jour. Il abrite un centre de plongée et une école de voile, la plus grande école d’Europe avec 17.000 stagiaires par an. La production d’énergies renouvelables est une réalité aux Glénan depuis les années 1990 avec l’installation d’une éolienne, en 1992, puis de panneaux photovoltaïques, en 2000.

Un dispositif transposable au sein même des villes

Une deuxième centrale solaire vient de voir le jour sur le toit de bâtiments communaux et l'éolienne, bridée jusque-là, a été reprogrammée afin d’augmenter sa production. Enedis a complété le dispositif avec un système de stockage de l’énergie produite afin d’équilibrer production et consommation. Ce parc est composé de 120 batteries, l’ensemble du dispositif étant piloté 24h/24 et 7j/7 de manière autonome.

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L’idée à terme est de ne plus utiliser les deux groupes électrogènes fonctionnant au fioul et encore présents sur l’île de Saint-Nicolas, la principale de l’archipel, si ce n’est en ultime secours. « Ce dispositif n’est pas juste une vitrine pour les territoires isolés, même si des territoires comme celui-ci il y en a plusieurs dizaines de milliers à travers le monde », a souligné Philippe Lamarcade, évoquant la possibilité d’installer de tels micro-réseaux accueillant des énergies renouvelables au sein même des villes.