MOBILISATIONNouvelle action de Greenpeace à Lyon, le tunnel de la Croix-Rousse graffé

Lyon: Un graff géant réalisé par Greenpeace à l'entrée du tunnel de la Croix-Rousse contre la pollution de l'air

MOBILISATIONPar cette action, les militants de Greenpeace veulent interpeller les élus sur la nécessité d'agir contre la pollution de l'air
Elisa Frisullo

Elisa Frisullo

L'essentiel

  • Un graff géant a été réalisé ce dimanche matin à l’entrée du tunnel de la Croix-Rousse par Greenpeace Lyon.
  • Les militants veulent interpeller les élus de la métropole sur la nécessité de prendre des mesures urgentes et efficaces pour la qualité de l’air.

Si vous avez emprunté le tunnel de la Croix-Rousse aux aurores ce dimanche matin, vous les avez très certainement vus s’affairer à l’entrée de l’ouvrage. Depuis quelques heures, un immense graff « Lyon suffoque, on veut respirer » est visible sur la façade du tunnel de la Croix-Rousse à Lyon.

A l’origine de cette inscription, lavable à l’eau, les militants de Greenpeace Lyon veulent une nouvelle fois interpeller la métropole de Lyon sur la nécessité d’agir rapidement pour limiter la pollution de l’air. Une banderole portant l’inscription « Elus, bougez-vous » a également été installée au-dessus de l’entrée de l’ouvrage.

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Le tunnel, point rouge pour la qualité de l’air

Le lieu choisi pour cette nouvelle opération n’est évidemment pas un hasard. « Avec un trafic routier important, le tunnel de la Croix-Rousse est un des points rouges de l’agglomération lyonnaise pour la qualité de l’air. On y enregistre des concentrations annuelles de dioxyde d’azote très largement supérieures au seuil légal », indique ce dimanche Greenpeace Lyon, rappelant que ce polluant est « responsable d’au moins 9.700 morts prématurées par an en France ».

Des militants se sont également rendus au siège de la métropole, rue du Lac (IIIe arrondissement) pour y réaliser des graffs propres. L’ONG, qui devrait rencontrer prochainement le président de l’institution David Kimelfeld, demande des actes clairs et non plus des « discours brumeux ».

« De concertations en assises, la métropole et la mairie de Lyon ne peuvent pas continuer à évacuer les mesures incontournables pour protéger tous les Lyonnais et les Lyonnaises de la pollution de l’air. Nous attendons des engagements clairs sur les prochaines étapes de la Zone à faibles émissions, en particulier son extension aux voitures, et sur un cap de sortie du diesel puis de l’essence », ajoute Greenpeace ce dimanche.

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Un sujet qui préoccupe et mobilise

Depuis le début de l’année, c’est la seconde fois qu’une opération de ce type est menée dans la métropole. En janvier, 200 graffs avaient recouvert de nombreuses façades de l’agglomération. La dernière marche pour le climat, le 16 mars, a attiré des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Lyon. Et la pétition, mise en ligne par Greenpeace pour demander aux autorités des mesures concrètes pour la qualité de l’air, a recueilli 13.800 signatures. Preuve, s’il en fallait encore, selon l’ONG, que le sujet inquiète et mobilise à Lyon, la ville la plus polluée de France selon une étude de l’OMS.